[interlude] c'est beau, un cirque l'hiver...
jeudi 20 décembre 2012
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... cet ogre sentimental qui pleurnichait en rigolant et ne rigolait jamais sans pleurnicher ... Néné aurait swingué sur une boîte de petits pois ...
— Il est mort Néné ?
— Oui, il y a deux trois mois à peu près, c'est par sa femme que j'ai appris...
— On savait pas. Il avait quel âge, 70, 75 ?
— Ah, mais on pensait même pas qu'il irait jusque là... tout ce qu'il buvait... dans quel état... quand il dormait torse nu en hiver sur des cartons dans la rue... il faisait la manche... c'est comme ça qu'il voulait vivre, Néné...
J'étais là,(1) j'écoutais Marcel Zanini, Pierre Etaix puis Marc-Edouard Nabe, visiblement émus, évoquer plaisamment les frasques talentueuses d'un homme libre qu'ils avaient connu et aimé.
Encore un de leurs jazzmen Célestes comme des Clochards (voir Sam Woodyardlien, François Rilhaclien) .
Et tout à coup, Nabe, s'adresse à moi, impérieux :
— Il faut que vous en parliez... sur votre blog ! (2)
Bien gentil, mais j'avais à peine compris le nom de “Néné”, moi.
René comment ?... Girer ? J'ai pas osé demander.
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Le genre de film qui ne se raconte pas, mal servi par sa bande annonce, son affiche, et les promos télé [1], et qu'on voit faute de mieux en attendant les séances de rattrapage du festival Télérama [2].
Et là, surprise, ce film est un bonheur de film, de la première séquence à la dernière.
Intemporel, comme toutes les œuvres quand elles sont réussies et que le spectateur s'y reconnaît contre toute attente.
Le Havre est un conte pour grands enfants qui aiment le cinéma (cinéphiles, comme on dit).
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Ça c'est le type même du billet casse-gueule.
J'ai cru avoir trouvé un titre canon tout à l'heure, en chopant les bribes d'une conversation de terrasse montparnassienne entre jeunes actifs mâles arborant avec sérieux (donc ridicule) leur panoplie de col-blanc trentenaire. Ils tapent dur sur les collègues en passant en revue l'équipe de management d'un projet sans doute concurrent. L'estocade finale est portée :
pffff ils sont d'un âge avancé ces mecs-là...
J'imagine la réunion de travail : les participants chenus, grisonnants, portant lunettes, prenant des notes au Criterium sur des blocs de papier quadrillé Clairefontaine. Plusieurs d'entre eux résistent bien mal à la somnolence postprandiale : pauvres vieux, ils sont nés dans les années 70 !
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dans les poches on trouvera, par ordre alphabétique : etaix, fellini, nabe, obaldia, parker, picasso, simenon, siné, sternberg, vialatte, zanini
C’est aussi une mise en garde du lecteur : ce billet ne sera qu’un brouillon mal foutu, pas bien ficelé, incohérent.
Depuis quelques jours je sens venir une idée diffuse que je voudrais partager, mais je n’accouche de rien.
Ça vient de lectures récentes, d’écoutes à la radio, de rencontres. Elles forment les éléments d’un puzzle énigmatique que je peine à reconstituer. Il doit manquer des pièces...
Et le panthéon dans tout ça ? C’est justement de là que c'est parti.
Est-ce que les gens qui ont le même - panthéon, pas pantalon - se ressemblent ?
Est-ce que nos admirations nous décrivent, nous définissent ?
Dis moi qui tu aimes, je te dirais qui tu es ?
Deux personnes qui ont les mêmes (admirations) peuvent-elles se mépriser, se détester ?
Lire la suite "mon panthéon est décousu" »
J'y déjeunais tout à l'heure pour la première fois, un peu impressionnée d'abord par l'aura d'intellectualisme du lieu, puis rassérénée et vite charmée par le décor calme et cossu de la véranda enfouie sous la verdure.
Dans son Journal intime Marc-Edouard Nabe s'amuse à
déformer, différemment chaque fois qu'il le cite, le nom du restaurant
où il retrouvait régulièrement Sollers et Hallier dans les années 86-88.
Cela donne par exemple : La Cromagnonerie des Raplaplas, La Sinistrerie des Mollahs, La Magouillerie des Limaces, La Dysenterie des Nanas, La Scrogneugneuterie des Flagadas, La Caquetterie des Blablas, La Clonerie des Gagas, et cætera, et cætera...
Alors, aujourd'hui c'est à mon tour de rebaptiser : La Quenellerie des Babas !
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souvenir n°1 (le souvenir de Pierre Etaix)
[ ci-dessous la retranscription partielle du podcast de l’émission Nonobstant sur France Inter, mardi 8 juin : Pierre Etaix est l’invité d’Yves Calvi.
A 35 mn environ, Calvi interroge Pierre Etaix sur la peur du clown qu’ont souvent les enfants ]
Pour Etaix : ...c’est qu’ils ont dû voir de mauvais clowns, c’est pas possible autrement...
Moi j’ai vu Charlie Rivel à Medrano, je me souviendrai ça toute ma vie.
Y’avait une petite fille au premier rang qui sur son entrée, lorsqu’elle l’a vu avec son maquillage et sa chaise, et qu’on annonçait les clowns : “Voici le Clown Charlie Rivel”, alors j’ai vu qu’elle tremblait déjà.
Parce que probablement elle avait dû avoir une image du clown qui l’avait effrayée antérieurement...
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La restauration des négatifs des films dont Pierre Etaix a récupéré les droits d'exploitation à l'issue d'une longue et pénible péripétie juridique, a enfin pu
reprendre en vue de leur ressortie prochaine (5 long métrages, 3 courts, dont un inédit).
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du 22 au 29 mai
des stages, des spectacles et des expositions
(photos, dessins, etc.) à Orléans et La Chapelle-Saint-Mesmin, Loiret
le mercredi 26 mai à 20 heures
une
soirée spéciale au cinéma Les Carmes à Orléans
en première partie la pièce Sur le quai, suivie du film Rumba
si comme moi vous aimez le FRIC, une seule chose à faire : venez, participez, et aidez le FRIC !
Quand je lui avais dit mon admiration et mon affection pour l'homme au blazer rouge et son œuvre, Solène, la pétillante attachée de presse des éditions du Cherche-Midi m'avait fort gentiment (et généreusement - mais je ne le savais pas encore) invitée à compléter ma petite collection des livres de Pierre Etaix en lui indiquant un titre de "son auteur" qu'elle m'enverrait...
Surprise et intriguée d'abord, au bureau de poste où j'ai retiré un paquet de très grandes dimensions, alors que je m'attendais à un bouquin de la taille de textes et textes etaix, le délicieux petit recueil publié l'an dernier.
Confuse un peu ensuite, en découvrant le bel album rouge, du même format que "Le Carton à Chapeaux", et même beaucoup plus épais et lourd !
Comblée depuis, de posséder ce beau livre d'art qui mêle le dessin, la calligraphie, avec l'écriture d'aphorismes jubilatoires.
Merci Solène !
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