9 notes dans la catégorie "Zanini (Marcel)"

[jazz] rose loukoum, trop beau pour être vrai...

<)) Marcel Zanini - Rose loukoum (feat. Sam Woodyard)

“ Tout en douceur. Jolie intro de Zanini (tcl) dans le grave de la clarinette. Exposé du thème par un Claude Gousset (tb) très inspiré. Très bon solo de Marc Hemmeler (p). “ In: livret de l'album Saint-Germain (Patchwork), 2005, Frémeauxlien

Carreblanc Une rêverie orientale en amène une autre... et c'est : Trop beau pour être vrai, composition récente de Marcel qui ne figure sur aucun enregistrement, mais qu'il interprète avec ses musiciens à chacun de ses concerts mensuels au Petit Journal Saint-Michel.

Retrouver la Corne d'Or / Naviguer sur le Bosphore / Et chanter, chanter.../
Laissez-moi, je suis bien / Je n'ai besoin de rien / Oh ! Oui, je dors / Je veux rêver encore /.../
When I found where I was born / Very near the Golden Horn / Makes me feel reborn /
It's too good to be true / I'm traveling with you /
Oh ! Yes, too good to be true

mise à jour du 7 février 2023 : j'ai retiré l'illustration d'origine de ce billet pour ne plus payer de droit d'exploitation d'une pièce d'art visuel protégée ; il s'agissait d'un dessin de Nabe pour Visage de Turc en pleurs, 1992 pour la collection L'Infini chez Gallimard, (c) Marc-Edouard Nabe

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[nabe, extrait] rené giner (19?? - 2012), tombeau pour un jazzman méconnu

... cet ogre sentimental qui pleurnichait en rigolant et ne rigolait jamais sans pleurnicher ... Néné aurait swingué sur une boîte de petits pois ...

Rene Giner, batteur d'orchestre de bal, Montpellier 1966 (google images)— Il est mort Néné ?
— Oui, il y a deux trois mois à peu près, c'est par sa femme que j'ai appris...
— On savait pas. Il avait quel âge, 70, 75 ?
— Ah, mais on pensait même pas qu'il irait jusque là... tout ce qu'il buvait... dans quel état... quand il dormait torse nu en hiver sur des cartons dans la rue... il faisait la manche... c'est comme ça qu'il voulait vivre, Néné...

J'étais là,(1) j'écoutais Marcel Zanini, Pierre Etaix puis Marc-Edouard Nabe, visiblement émus, évoquer plaisamment les frasques talentueuses d'un homme libre qu'ils avaient connu et aimé.
Encore un de leurs jazzmen Célestes comme des Clochards (voir Sam Woodyardlien, François Rilhaclien) .
Et tout à coup, Nabe, s'adresse à moi, impérieux :

— Il faut que vous en parliez... sur votre blog ! (2)


Bien gentil, mais j'avais à peine compris le nom de “Néné”, moi.
René comment ?... Girer ? J'ai pas osé demander.

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[jazz] toujours tendre vers le nabe !

peut-être au Petit Journal St Michel, fin des années 70 ?... à gauche de profil : Sam Woodyard, François Rilhac (blond) au piano, Alain Zannini (brun) à la guitare rythmique - cliquer sur l'image pour mieux voirPour ce billet je n'avais au début qu'un titre très banal, genre : [jazz] le stride, fats, françois et louis...
Il s'agissait d'abord de rendre compte de l'après-midi (hier samedi) du Hot Club de France pendant laquelle Louis Mazetier a fait Chez Papa (ex Bistingo de la rue Saint-Benoît) une formidable conférence-concert sur le pianisme (sic) stride et ses héros fondateurs : James P. Jonhson et Thomas Fats Waller. Une fois encore c'est Rolande Gourley qui m'avait judicieusement signalé l'événement.
Un jour au Petit Journal, Rolande m'avait confié que le jeu de Louis Mazetier lui rappelait celui d'un tout jeune homme que son mari Jimmy Gourley lui avait fait remarquer pour son immense talent et sa précocité, mais qu'elle n'avait connu que très peu de temps avant sa disparition en 92 à l'âge de 32 ans.  Un jeune homme qui avait souvent joué avec Marcel Zanini. C'est pour ça qu'avant même d'écrire le billet je savais que j'allais me laisser dériver... vers le portrait de François Rilhac écrit par Marc-Edouard Nabe dans Alain Zannini.

Du coup je voyais plus très bien comment organiser le tout. Alors courageuse mais pas téméraire, je me suis épanchée à propos de mon bug d'inspiration sur twitter. Un dimanche après-midi, je risquais pas grand-chose. Pourtant, aussi sec, j'ai reçu l'injonction malicieuse et à double sens : " Toujours tendre vers le Nabe ! ", venue d'un jeune musicien que je ne connais pas du tout... David Vesper.
Aussitôt dit...

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[fan de] jackie et marcel, une leçon de swing et de gentillesse

Vraiment pas fait exprès... mais revoilà Marcel qui pointe le bout de sa clarinette ici... et justement aujourd'hui, journée de la gentillesse !

photo de moi : Marcel Zanini et Jackie Berroyer à la galerie L'Oeil du Huit, 11 avril 2011Dimanche dernier Jackie Berroyer recevait Marcel Zanini dans son émission Mélomanie sur la radio LeMouv'.

Cela donne une heure de complicité souriante (ça s'entend dans le poste) avec des anecdotes originales et pertinentes, malicieusement amenées par le juvénile presque-nonagénaire, avant chacun des morceaux de la programmation musicale.

L'émission démarre sur un long et beau solo de Marcel au saxo, en direct et en public. Les vrais jazzomaniaques reconnaîtront, moi pas (soupir). Peut-être un thème du Prez ? A moins que ce ne soit une composition de Marcel ?

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[jazz, nabe, extrait] james moody, in memoriam

 Ces jours-ci, Le Monde ne paraissant qu'un jour sur deux ou trois ou quatre, j'ai le temps de lire jusqu'aux chroniques nécrologiques.
James Moody saxo ténor dans l'orchestre de Dizzy Gillepsie (notamment) est mort le 9 décembre : le " Porthos discret du ténor "  comme le décrivait Marc-Edouard Nabe dans son journal intime, Nabe's Dream, en 1983. Cela a du faire de la peine à Marcel Zanini. Lisez la suite de ce billet et vous comprendrez pourquoi...

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[fan] souvenir que me veux-tu ?

71, boulevard Saint-Michel 75005 Paris Tel : 01 43 26 28 59 - jazz club restaurant A chaque concert (un mardi par mois au Petit Journal St Michel) Marcel Zanini et ses musiciens donnent le signal du retour au bercail à la fin du troisième set, en jouant une composition de Marcel au titre saturnien inspiré d'un poème de Verlaine (Nevermore, Melancholia).
- C'est le dernier morceau, annonce-t-il goguenard et sûr de son coup car il suscite chaque fois les exclamations de frustration de son public !

Hier soir, Marcel a brodé une improvisation burlesque-émouvante sur son annonce rituelle de fin de concert :
- Eh attention, le dernier métro...! Il faut que je rentre à l'hospice, moi... sinon ! La soeur Marie-Gabrielle va encore râler quand elle me verra arriver avec mes souliers à la main !
C'est alors que de derrière sa batterie, Michel Denis a lâché comme en aparté grognon :
- Ouais, et va falloir te raccompagner, comme on faisait avec Sam Woodyard à l'hôpital Saint-Antoire !

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les quatre vingt six chandelles de Marcel Zanini

86, c'est de la gnognotte - dessin de Lolmède (c)

C'était hier soir au Petit Journal Saint-MIchel. Je vous avais prévenus depuis belle lurette ici, sur mon agenda express (blog-it-express dans la colonne de droite).

Dommage pour ceux qui ne sont pas venus et n'avaient pas de mot d'excuse : ils ont loupé un concert magnifique d'énergie : trois sets de swing pur, d'amour et d'humour.

C'était SON concert hier à Marcel. Tous ensemble, et lui devant !

Merveilleux dessin du jour d'hier par Lolmède, exprès sur commande pour Marcel !

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[niguedouille] si tu peux pas tant pis . . .

. . . j'en f'rai pas une maladie !

Tant pis aussi, si je déçois mes admirateurs inconnus et muets, mais c'est tout ce que m'inspirent les cérémonies d'inauguration d'Obama (aux States, ils "inaugurent" leur président). J'ai déjà dit il y a plusieurs semaines à mes amis américains, les vrais, toute l'admiration et le respect que j'avais pour eux d'avoir réussi l'élection d'Obama. Pour la suite du programme Yes We Can!, qu'il(s) puisse(nt) faire pour le mieux  est ce que je leur souhaite de tout mon cœur. Mais pour leur show autour du 20 janvier 2009, désolée, j'ai zappé. Pas vu une seule image en direct. A la place je suis allée au Petit Journal St Michel, swinguer en live avec  Marcel Zanini et son orchestre (oui, encore !).

Et c'est comme ça que m'est venu le titre de ce billet (non, je n'ai pas honte !).

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[bonheurs] Pères & Fils (3) - les Zannini

Marcel Zanini le père, et Marc-Edouard Nabe le fils, jouaient ensemble au Duc des Lombards, ce samedi. Le père à la clarinette, au saxo et au chant, le fils à la guitare rythmique. Les autres membres du sextet sont  Philippe Autier au piano, Patrick Bacqueville au trombone, Pierre Maingourd à la contrebasse, Michel Denis à la batterie.

 

Standards swing, humour et tendresse. Pas un jazz violent ni revendicatif. L'âge n'altère pas la musicalité, au contraire ! La voix est toujours belle, le rythme chevillé au corps menu du petit jeune homme né en 1923.

Je n'ai pas trouvé d'extrait des derniers albums de Marcel Zanini et son sextet sur Deezer. A la place je mets une version de Honey Sucklemoon (Megan West) qu'ils ont interprété hier avec Odile Etaix (la charmante femme de Pierre Etaix [lien]) qui les avait rejoint sur la scène pour chanter.

Pssstttt ! Il y a aussi dans ma colonne de droite un jukeboxe avec les titres du dernier album d'Isabelle Carpentier (disponible a la Fnac et sur Amazon). Ecoutez-les !

C'est en lisant Alain Zannini [lien] il y a quelques années que j'avais découvert la filiation entre Marcel et Alain-Marc-Edouard [lien], dit Nabe ou encore MEN.

Mais ce n'est pas fini...

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