11 notes dans la catégorie "Sports"

[lu] le prix fort, récit de david rochefort

éditions En-exergue, avril 2023, 173 pages, 19 euros

4è de couv : Le 30 avril 1993, Monica Seles est victime d’une agression au couteau en plein match à Hambourg. Véritable ovni du circuit féminin, numéro 1 mondiale avant ses 18 ans, Seles s’est forgée dans l’adversité, au sein de ce qui allait devenir l’ex-République fédérale socialiste de Yougoslavie. Adolescente poursuivie par les tabloïds, moquée pour ses cris, elle remporte huit tournois du grand chelem en moins de trois ans. En trois parties (crépuscule, nuit, aube), David Rochefort raconte le face-à-face entre Monica Seles et Günter Parche, un chômeur de l’ex-RDA, amoureux fou de Steffi Graf, la grande rivale de Seles. Refusant d’accepter la chute de son idole, Parche va tout faire pour que Graf reprenne la première place. Par une narration incarnée, l’auteur nous replonge dans une époque (la chute du communisme en Europe) et un âge d’or du tennis féminin qui connut une fi n tragique à  Hambourg ce jour-là. — David Rochefort, né en 1980, vit et travaille à Paris. Depuis 2010, il a publié quatre romans aux éditions Gallimard et plusieurs textes courts dans des ouvrages  collectifs. Carrière sportive : a réussi à être dispensé de sport au bac.Et de deux !
Presque au même moment, David Rochefort publie Ce pays secret lien chez Gallimard et celui-ci : Le prix fort chez En-exergue.
Pour l'un comme pour l'autre, on ne peut pas dire qu'on soit aidé par l'illustration de couverture, ni par la signification du titre... Les titres-énigmes sont d'ailleurs un gimmick habile de l'écrivain !
Pour celui-ci, un vague indice : En-exergue est une jeune maison d'édition dont la vocation première est de parcourir le vaste champ qu'est le sport grâce à la littérature.
C'est donc une histoire de sport, une histoire autour du sport. Et ce malgré l'édifiant cévé sportif de l'auteur : a réussi à être dispensé de sport au bac ! Il nous rassure à la page cent quarante-cinq :

Quand je me suis lancé dans cette histoire, je me sentais légitime à double titre. D’abord parce que, m’étant trouvé moi-même dans la position de celui qui érige ses idoles au rang de divinités, la psychologie du fan ne m’était pas tout à fait étrangère. Et ensuite parce que j’étais écrivain et (supposément) capable de raconter des vies, réelles ou imaginaires.

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[masse critique, babelio] l'avantage, roman de thomas andré

Tristram, janvier 2021,  162 pages, 17 euros
lu pour l'opération Masse Critique de Babelio lien (on choisit un livre dans une liste de nouveautés, on reçoit le livre, on donne son avis sur le livre, on le partage)

4è de couv : Marius a seize ans, ou peut-être dix-sept. Il participe à un tournoi de tennis, l'été, dans le sud de la France. Il vit chaque partie avec une intensité presque hallucinatoire, mais le reste du temps, dans la villa où il séjourne avec ses amis Cédric et Alice, rien ne semble avoir de prise sur lui. Il se baigne. Il constate qu'Alice rapproche de lui ses jambes nues. Il accompagne Cédric le soir dans tes bars de la ville. Les événements se succèdent, moins réels que le vide qui se creuse en lui, jour après jour. Jusqu'à ce que Marius retrouve, sur l'immuable rectangle de terre battue, un nouvel adversaire...Dans l'Avantage, roman dépouillé et tendu à l'extrême, on perçoit un écho lointain des livres de Camus ou Hemingway : même écriture simple et directe, même importance acordée aux sensations. — Thomas André a vingt-neuf ans. L'Avantage est son premier roman.On dirait le sud : pins parasol, cigales, piscine, tennis club.
C’est le dix-septième été de Marius, un garçon énigmatique venu d’on ne sait où passer ses vacances avec on ne sait pas très bien qui (au début).
La tension tranquille qui sous-tend cet excellent premier roman de Thomas André nourrit sa singularité : L’Avantage n’a rien (ou pas que) d’un thriller psychologique à la Patricia Highsmith, ou Joncour (période U.V.), mais rien non plus d’un guide de préparation mentale pour sportifs !

Le narrateur est un jeune joueur de tennis amateur engagé dans un tournoi de plage.
Pas assez « dans le court », il perd au premier tour contre un adulte qui joue trop vite pour lui.
Ça ne l’embête pas plus que ça : il va pouvoir traîner au bord de la piscine de ses amis et les suivre dans leurs virées nocturnes bien arrosées.
Pourtant quand la juge-arbitre lui impose de remplacer un joueur forfait au deuxième tour, il n’ose pas refuser.

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[verbatim] nabe au café des sports

émission radio RTL-L'Equipe du vendredi 10 septembre 2010 : Marc-Edouard Nabe est interrogé par Emmanuel Barth

" le jazz est dans l'improvisation, et le sport dans l'imprévisibilité "

cliquer sur l'image pour accéder au document google contenant la transcription de l'entretien J'ai aimé ce long entretien radiophonique, c'est pour ça que je l'ai transcrit dans un document google en accès libre, facile à lire, à imprimer et à partager. Par contre, il faut écouter Nabe pour bien profiter de son exaltation positive, de son lyrisme réaliste, et surtout de sa rythmique verbale tonique  (voir les liens vers les enregistrements de l'émission à la fin de cette note).
Le propos de Nabe, que ce soit sur L'Homme qui arrêta d'écrire, sur la littérature, le sport, ou le jazz et bien d'autres choses, est à mille lieues au-dessus des entretiens convenus dont les médias nous inondent en cette rentrée littéraire. Si vous avez le courage, comparez avec les deux heures quinze de l'entretien vidéo de Michel Houellebecq par Marin de Viry : mornitude, ennui,cigarette, temps morts, pourris, cigarette, décomposés, ennui, cigarette, ennui, Zzzzzzzzz.
Le roman de Houellebecq devrait avoir pour sous-titre L'Homme qui arrêta de vivre.

Pour les paresseux (je leur pardonne) ou les pressés-de-la-vie (je les plains), j'ai choisi quelques extraits courts à lire dans la suite du billet.

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[faites passer] 30 ème édition des 20 kms de Paris avec Horizon Argentine

dimanche 11 octobre 2009

Logo

Comme chaque année, je vous sollicite pour soutenir par vos dons l'association Horizon Argentine  avec laquelle Clément-Fils  participera aux 20 kms de Paris, le dimanche 11 octobre. Vous pouvez parrainer un coureur de l'association (au hasard : Clément !) en faisant un don sur le site de l'association

Vous pouvez aussi  écrire directement à : clement[DOT]richard[AT]horizonargentine[DOT]com

20kmsParis2

¡Viva Argentina!


[devant la télé] Humour à la papa

Sur Canal, Laurence Ferrari asticote Bernard Laporte. Savoureuse description en images de sa récente évolution politicosociale. D'un côté un Laporte emprunté, la voix qui déraille, pour sa première séance de questions à l'Assemblée Nationale. Et tout de suite après les images du Laporte-d'avant, éructant et gesticulant dans un vestiaire lors de la mi-temps d'un match de rugby :

- PAS DE FAUTES. Jeu-neu-veux-pas-deu-fôt's, pas--deu--fôt's !

Et papa, 87 ans, qui explose de rire et commente :
- Ben maintenant il peut toujours le dire à sa dactylo !


FilsThon

"Courir c'est bien, courir pour eux, c'est mieux  !"

A l'appel de Clément, courez  les vingt kilometres de Paris et aidez les enfants des banlieues défavorisées de Buenos AiresHorizonargentine
Ne tapez rien du tout sur votre téléphone, mais cliquez ici.

C'est le dimanche 14 octobre 2007, départ devant la Tour Eiffel a 10 heures.
Concrètement, chaque coureur s'engageant à courir au profit de l' association Horizon Argentine  recherchera des sponsors qui financeront sa course. Les fonds ainsi récoltés permettront de développer les activités 2008 de l'association. Si vous êtes motivé(e), contactez-les par email en indiquant la référence "20 kilomètres de Paris"

Appel personnel :  je souhaite sponsoriser une coureuse blogueuse parisienne, à hauteur de 100 euros. Vous êtes parisienne et (semi)marathonienne, alors merci de relever le défi pour moi, et de me proposer votre participation sportive, ici, dans les commentaires en n’oubliant pas de laisser votre adresse e-mail.

¡Viva Argentina!

 


Comment je suis devenue supporter du FC Nantes Atlantique

Note exclusivement réservée aux connaisseurs (fouteux, poètes, et surtout fouteux poètes)

Samedi avant leur match à domicile les canaris étaient au vert.

A midi le staff de l'équipe se réunissait dans la salle d'un restau du Pays-des-Trois-Rivières. J'y étais. Pas dans le staff, ni dans l'équipe, mais au restau. L'ambiance était lourde, intense, pour ne pas dire inquiète. On osait à peine rigoler aux tables voisines pour pas les déconcentrer.

Le soir à la Baujoire, ils se sont qualifiés pour la Coupe de France en marquant à la quatre-vingt-dixième minute contre Guingamp. Je l'ai vu à la télé, et aussi qu'à la fin du match le réalisateur inspiré a levé sa caméra vers la lune. Au même moment je la voyais, par la fenêtre, elle, et son reflet d'argent sur l'étang noir.

Si vous avez lu Ouest-France, L'Equipe, ou le Journal du Dimanche, vous savez déjà tout ca, sauf pour la lune. Et aussi que le divin chauve gardait les buts nantais pour la première fois.


On met les patins

Où l'on voit que le golf est un sport et  que suivre un tournoi en est un autreGolfshoes

J'étais samedi au Golf National pour le troisième tour de l'open français.
Arrivée à la fraîche avant 9 heures le matin, je suis repartie en milieu d'après-midi, fourbue et rôtie, mais ravie de mon escapade solo.

Sur la photo, un sous-bock promotionnel offert sur le stand d'une agence de voyages galloise. On lit : For Ladies who take their Golf Seriously... Tout à fait moi.

Ce que j'ai le plus aimé :

  • l'eagle (par moins 2) de Jean Van de Velde sur le trou n°9, un par  5.
  • le public tendance sportive, même si il accompagne plus volontiers  les parties des joueurs français. Mais il est vrai que le spectacle était plutôt enthousiasmant avec les premières places de VdV, Jean-François Remésy et François Delamontagne.
  • les 1000 jeunes joueurs de ligues de province invités à suivre ce tour. Si ça se trouve, Renard Gris était là lui aussi, mais je n'avais pas pensé à en parler avant.
  • le parcours, le soleil, le parcours au soleil

Ce que j'ai moins aimé :

  • pas beaucoup de fantaisie dans les tenues, le pantalon long est obligatoire pour les joueurs . Il y avait toutefois Mark Roe, un anglais qui avait piqué plein de petites fleurs en papier ou plastique sur la calotte de sa casquette ! De loin j'ai cru d'abord qu'il portait un de ces bonnets de bain de pin-up des années 50. Excentricisme britannique ? Gage ? Pari ?
  • les terrasses des pavillons du village des sponsors, devant lesquelles on passe et repasse son sandwich en main, pendant que les invités  ripaillent et sablent le champagne. Je veux bien que sans les sponsors il n'y aurait pas d'Open de France, mais un peu plus de discrétion ne ferait pas de mal. D'ailleurs le système se généralise désagréablement depuis les villages de Roland-Garros, ou du trophée Lancôme. Dernièrement au spectacle sous chapiteau du Cirque du Soleil, les VIP (?) étaient accueillis dans une tente à part pour qu'ils puissent attendre entre eux le début du spectacle, un peu comme les salons des compagnies aériennes réservés aux voyageurs de la classe affaires.

Dernière minute, dimanche soir: vu à la télé, le play-off d'antologie sur le trou n°18 passé 20 heures 30, pour départager VdV et Remésy vainqueurs ex-aequo après les quatre tours. Ils mettent tous les deux leur balle dans l'eau, mais c'est Remésy qui finit par l'emporter.