Mon blogue ma muse
mardi 22 mars 2005
sur les nombreux étonnements, les grandes joies et les petites peines d'une blogueuse
Si, attiré par le titre de cette note tu espères une ode épique et toque, passe ton chemin. Ce titre, c'est juste un pauvre jeu de mots laid, pour faire tendance. Tu noteras aussi que je suis passée au tutoiement. C'est mon choix. Au passage, c'est quand même moins pratique que le vous, si on ne veut pas être contraint à choisir un genre dominant au détriment de l'autre, ou à faire des acrobaties typographiques du style "Si, attir[é|ée]...". Je ne suis donc pas certaine ne de ne pas revenir plus tard sur ma position du jour, pourtant inspirée par une discussion fort intéressante à ce sujet, chez Pierre Bilger.
J'ai démarré ce blogue le 10 décembre 2004, et sa variante professionnelle le 31 janvier 2005. Au fil des semaines, puis des mois de pratique, ce qui ne faiblit pas, bien au contraire, c'est cet engouement, cet amusement qui peut aller jusqu'à la jubilation de retrouver mon blogue presque quotidiennement, voire plusieurs fois par jour. Je sais bien que ce n'est pas très original. Je n'étais pas à Boulogne ce samedi, mais c'est évidemment ce qui ressort en premier des comptes rendus des camarades blogueurs. Si c'était seulement ce plaisir qui nous rendait accros à nos blogs, nous aurions beaucoup de mal à répondre aux critiques visant nos tendances à l'infantilisme, au narcissisme, au voyeurisme, à l'égocentrisme, à l'exhibitionisme (je compte sur les commentateurs zélés pour rallonger cette liste). Soyons clairs, je trouve tout à fait légitime et enrichissant de vouloir bloguer pour le plaisir, juste le plaisir, et rien que le plaisir. J'ai commencé pour ça, et par ça.
Si il y a une suite à l'introduction de cette note, c'est parce que je veux y parler un peu longuement de ce qui va au delà du plaisir de bloguer, de ce qui donne pour moi, encore plus de valeur a l'exercice : vous, toi, elle, nous.
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