[interlude, retour] visit tunisia!
lundi 11 juin 2012
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et de face : Jackie Berroyer, à la projection de JazZanini, un documentaire d'Emmanuel Barnault
Sur son blog-notes, Laurent Lolmède racontelien :
“ On s'est installé Tilly et moi, 2 rangs derrière le fils (Nabe) et le père (Zanini). C'est le Saint-Esprit Berroyer , qui a participé au projet (il fait parler Zanini dans le film) qui a fait une petite présentation "à la Berroyer" assez drôle avant la projection.
Ca parle de JAZZ bien sûr, le parcours de Zanini ses (riches) rencontres. Notamment, celle (qu'il dit avoir déjà raconté 1000 fois...) avec Charlie PARKER qui lui a demandé s'il pouvait essayer sa clarinette (qu'il a toujours). “
Vous en connaissez-vous des dessinateurs qui chopent la ressemblance de leurs sujets même de dos !
Le fils tassé dans son siège, le père aussi droit que dans un solo de clarinette. Excellent.
Je suis un peu moins convaincue par son Berroyer !
— Laurent, je te pardonne... tu avais une bonne excuse : l'installation de ta méga exposition à la médiathèque Faidherbelienqui avait lieu le lendemain, et jusqu'au 26 avril
— Un souhait : qu'une télé programme vite ce film élégamment décontracté comme son principal sujet.
52 minutes de grâce et d'humour en musique (dommage, on entend seulement, on ne voit pas à l'image les fidèles musiciens de Marcel : Patrice Authier, Pierre Maingourd, Patrick Bacqueville et Michel Denis).
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“ Imaginez Debussy à la tête d'un orchestre symphonique exclusivement composé d'autres Debussys et jouant des milliards de chefs-d'oeuvre de Debussy. ”
En 1986 Marc-Edouard Nabe (27 ans) rendait un magnifique hommage littéraire à la formation du Duke. On connait le talent de l'écrivain pour les portraits de grandes figures du jazz (Thelonious Monk, Chet Baker, Eric Dolphy, Albert Ayler, Django Rheinardt, Billie Holiday, etc., etc.). Mais là c'est un big band tout entier qu'il dessine de sa plume inspirée, jubilatoire, follement évocatrice des individualités exceptionnelles qui ont composé l'orchestre du Duke (lire L'Indigo, texte repris de Zigzags dans la suite de cette note).
L'autre soir au Palace, Laurent Mignard et ses quinze musiciens du Duke Orchestra faisaient revivre avec passion une légende et un héritage musical multiforme. Mieux qu'une réplique fidèle et admirative, la formation actuelle s'appuie sur les recherches des experts musicologues de la Maison du Duke pour nous donner à écouter, à côté des grands standards ellingtoniens, des raretés orchestrales inestimables.
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Pour ce billet je n'avais au début qu'un titre très banal, genre : [jazz] le stride, fats, françois et louis...
Il s'agissait d'abord de rendre compte de l'après-midi (hier samedi) du Hot Club de France pendant laquelle Louis Mazetier a fait Chez Papa (ex Bistingo de la rue Saint-Benoît) une formidable conférence-concert sur le pianisme (sic) stride et ses héros fondateurs : James P. Jonhson et Thomas Fats Waller. Une fois encore c'est Rolande Gourley qui m'avait judicieusement signalé l'événement.
Un jour au Petit Journal, Rolande m'avait confié que le jeu de Louis Mazetier lui rappelait celui d'un tout jeune homme que son mari Jimmy Gourley lui avait fait remarquer pour son immense talent et sa précocité, mais qu'elle n'avait connu que très peu de temps avant sa disparition en 92 à l'âge de 32 ans. Un jeune homme qui avait souvent joué avec Marcel Zanini. C'est pour ça qu'avant même d'écrire le billet je savais que j'allais me laisser dériver... vers le portrait de François Rilhac écrit par Marc-Edouard Nabe dans Alain Zannini.
Du coup je voyais plus très bien comment organiser le tout. Alors courageuse mais pas téméraire, je me suis épanchée à propos de mon bug d'inspiration sur twitter. Un dimanche après-midi, je risquais pas grand-chose. Pourtant, aussi sec, j'ai reçu l'injonction malicieuse et à double sens : " Toujours tendre vers le Nabe ! ", venue d'un jeune musicien que je ne connais pas du tout... David Vesper.
Aussitôt dit...
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Vraiment pas fait exprès... mais revoilà Marcel qui pointe le bout de sa clarinette ici... et justement aujourd'hui, journée de la gentillesse !
Dimanche dernier Jackie Berroyer recevait Marcel Zanini dans son émission Mélomanie sur la radio LeMouv'.
Cela donne une heure de complicité souriante (ça s'entend dans le poste) avec des anecdotes originales et pertinentes, malicieusement amenées par le juvénile presque-nonagénaire, avant chacun des morceaux de la programmation musicale.
L'émission démarre sur un long et beau solo de Marcel au saxo, en direct et en public. Les vrais jazzomaniaques reconnaîtront, moi pas (soupir). Peut-être un thème du Prez ? A moins que ce ne soit une composition de Marcel ?
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Editions Léo Scheer, avril 2011, 244 pages, 18 euros
J'ai jeté le bandeau libraire parce que la photo genre anthropométrique et la mention premier roman m'irritaient. De toutes façons, le très bon roman de Renaud Czarnes sorti avant l'été a malheureusement fort peu de chances d'être encore sur le dessus des tables des libraires balayées par le tsunami rentrée littéraire.
Si il fallait absolument un signe distinctif sur un bandeau pour sortir ce Passant ordinaire de son anonymat littéraire injuste, je verrai bien mieux une photo de la rue Lepic, le dimanche matin, quand les gens font leurs courses avant de se retrouver pour l'apéro à la terrasse du Sans-Souci. Il y aurait aussi une animation musicale de rue, avec un batteur qui ressemblerait au personnage principal du roman ou mieux, à l'auteur, un sax et une contrebasse.
Calude est un magnifique héros décroissant : à trente cinq ans, il a réussi à restreindre son espace vital aux dimensions de son quartier, à peu de choses près. A domicile, il fait des piges pour un journal NewAge. En complément il exécute fort proprement des petits boulots alimentaires à la mesure de son absence d'ambition chez les commerçants en bas de chez lui. Ses amis peu nombreux, viennent à lui plutôt que lui à eux. Devant la thèse qu'il est censé écrire sur les femmes dans l’œuvre de Céline, il procrastine depuis des années, mais ne culpabilise pas. Il joue d'un instrument trop lourd à transporter plus loin que le club de jazz restaurant au coin de sa rue. Opportunément, il tombe amoureux de la jolie fille qui vient d'emménager dans son immeuble et qu'il rencontre devant les boîtes aux lettres. C'est à peu près tout ce qui distingue son style de vie de celui de son voisin et ami, un octogénaire encore vaillant.
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Correspondance Française, Isabelle Carpentier (voix), Vincent Balse (piano) :
correspondance imaginaire entre poètes et compositeurs, ce sont des poèmes chantés de Voltaire, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Louis Aragon, Paul Eluard, Robert Desnos et René Char. Sur des morceaux instrumentaux de compositeurs français fin XIXe - début XXe siècle : Fauré, Debussy, Ravel, Satie et Poulenc.
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trad. : vieillir, c'est pas du boulot de gonzesse !1
Quelques exemples choisis (pas du tout au hasard, mais parce que pour certains, j'ai le bonheur de les connaître un peu dans la vraie vie) :
Marcel Zanini2 (88)
Bob Siné3 (82)
Pierre Etaix4 (82)
Walter Lewino5 (88)
René de Obaldia6 (93)
Ces gens-là, comme beaucoup d'autres que nous ne connaissons pas, gardent leur âme d'enfant, voire de galopin, et font fi du mieux qu'ils peuvent des tracas physiologiques qui ne les épargnent pas spécialement.
Ces gens là, monsieur, ils ne vieillissent pas... ils âgissent !
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avec par ordre de citation : Sam Woodyard, Duke Ellington, Marcel Zanini, Marc-Edouard Nabe, Louis Mazetier, Jimmy Gourley, Paul Gonsalvez, Stan Getz, Kenny Clarke, et quelques autres...
C'est sur le blog ami de Charles Tatum que j'ai découvert, après lui, cette vidéo étonnante où l'on voit un saxophoniste piquer un roupillon pendant le solo de batterie de Sam Woodyard (4:00) sur Perdido de Duke Ellington ! J'ai déjà raconté ici l'histoire de Sam et Marcel, mais la diffusion de ce petit film a fait des ricochets qui m'ont remis en mémoire le guitariste Jimmy Gourley. Vous allez voir comment, et pourquoi cela m'amène à livrer dans la suite du billet un nouvel extrait (long) du journal intime de Marc-Edouard Nabe !
rebound : ricochet (en anglais)
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