le blogue de tilly

[ça peut servir] porte-fenêtre oscillo-battante bloquée

Un post perso sur le vif, ça changera un peu...
Sans compter (enfin si, un peu quand même) que le titre devrait faire exploser mes stats déclinantes.

Je n'ai jamais osé m'en vanter ici, mais mon article toujours le plus lu date de mars 2015 :
[ça peut servir] compte mail bloqué, identifiants compromis...^lien

Le contexte, donc : je trouve tout à l'heure une de mes fenêtres sur balcon bloquée ouverte. Impossible à refermer.
Avec mes mains de coton, je ne me mêle de rien et laisse intervenir les bonnes volontés masculines appelées à la rescousse.
Peine perdue. Pendant que je maronne dans mon coin, ils s'escriment pour rien. Le mécanisme grince mais ne dégrippe pas.
Il va falloir faire appel à un spécialiste.

Et alors ? La porte restera-t-elle ouverte ?
Ta-dam... (suspense insupportable, cliquez pour la suite)

[santé] le journal d'une ex-grosse, vade mecum d'anna austruy

Je viens de recevoir le livre d’Anna.^lien Je vais lui demander de me le dédicacer et je le rangerai, bien en évidence... dans ma cuisine ! Près du frigo et du placard à courses. Je l’aurai sous les yeux à l’heure des repas, et à toute heure en cas de fringale. Le Journal d'Anna me servira de pense-ex-grosse-bête
 et de talisman contre les démons du grignotage. Ainsi, l’esprit d’Anna veillera un peu sur moi, au moins à la maison. Il serait diablement utile aussi lors des sorties au restau et chez les copains, mais il faut bien lâcher les béquilles un jour ou l'autre, au moins avoir l’air de maîtriser l’affaire !

Anna est un coach minceur d'exception. Par son exemple personnel d'abord, mais aussi par son talent d'animatrice, sa gouaille naturelle de grande fille pas compliquée, sa gentillesse malicieuse et son grand bon sens. D'accord ce Journal est un guide pratique de plus sur l'équilibre alimentaire, mais ce qui fait son charme et le plaisir que j'ai à l'avoir chez moi (le seul du genre !), c'est justement l'esprit d'Anna que j'y retrouve tout entier : ses anecdotes, ses trucs rigolos, ses vrais faux aveux de faiblesse et son immense talent, très personnel, de persuasion.

[étude] internet : le zéro formation est un mythe toxique

la formule que j'ai reprise en titre est excellente : je l'ai entendue lors de la 42ème édition (pour moi, la première) du #MoMo Paris à La Cantine

Les nouveaux terminaux mobiles que sont les tablettes tactiles, semblent en bonne voie de lever plusieurs réticences tenaces des personnes âgées vis-à-vis d'internet et des nouvelles technologies de l'information.
Ce que n'avaient pas réussi les ordinateurs, portables ou non.

Mais même si l'usage d'une tablette est plus simple et intuitif que celui d'un ordinateur, les séniors restent très demandeurs d'apprentissage et d'accompagnement pour la découverte des applications, et pas seulement par leurs petits-enfants !
C'est aussi une des premières leçons de l'étude sur l'usage des tablettes intéractives par les seniors conduite par l'équipe de Claudio Vandi au Lutin Userlab (livre blanc en mars 2011).

Un pas important semble franchi côté équipement ; par contre la gamme des applications destinées aux séniors reste pauvre. Elle n'évolue guère : télé-assistance, jeux solitaires type sudoku, partage d'albums photos, etc.
J'ai entendu dire pendant la réunion - et cela m'a semblé injustement réducteur - que les séniors préféraient la consultation et l'information (lecture), à la participation et à la création (écriture).

[interlude automnal, 2]

recette au cidre d'automne de Gilles Charpy

[vie quotidienne] le pauvre homme !

le peintre :
-- Madame je suis vraiment désolé, là j’étais sur un autre chantier, je le quitte pour venir chez vous, et voilà-t'-y pas : ma camionnette, dans la rue on m’a volé ma camionnette, alors je peux pas venir...

le plombier :
-- Madame je suis vraiment désolé, mais je vous l’avais dit que pour votre travail il fallait que le carreleur soit là avec moi, et là son pauvre père est décédé hier, alors vous comprenez, les obsèques... donc comme je peux rien faire sans lui...

la femme du menuisier :
-- Madame je suis vraiment désolée, mon mari devait venir monter l’armoire chez vous ce matin, je sais, mais voilà, il a eu un accident de scooter et il est à l’hôpital...

une journée délicieuse

[niguedouille] comptant, pas contente

avec l’aimable autorisation tacite de MaO chez qui j’ai déjà publié ce billet d’humeur sous la forme d’un commentaire

Il y a quelques semaines j’ai acheté pour Audrey-Fille, une cuisine chez un détaillant de meubles à assembler d'origine suédoise.  (Restez assis, pas de standing ovation please)

L’apogée de l’aventure fut la soirée passée au bureau Financement du magasin spécial cuisines de Vélizy. D’autant plus surréaliste que j’avais opté sans barguigner pour le paiement comptant incluant la livraison et la pose (on est pas très bricolage dans la famille). Seulement le vendeur m’avait fait miroiter la promesse d’une réduction sous forme de bons d’achat réservée justement aux payeurs comptant. Audrey-Fille et moi avons donc poireauté sur des chaises Gunghult pendant que d'autres clients noctambules faisaient établir leurs dossiers de paiement différé. Notre tour venu, très tard donc, j’étais un peu étonnée de devoir répondre à l’interrogatoire d’établissement d’une demande de crédit, mais vu le temps qu’on avait déjà perdu… Ça s’est gâté quand à la toute fin, la dame m’a demandé de lui présenter un bulletin de salaire, que je n’avais pas sur moi.

            - Pas de justificatif de revenu pour payer comptant ? Pas de ristourne.

Pour finir, j’ai laissé mon gros chèque en euros à la caisse, et suis repartie les mains dans les poches, vides.

A part ça tout s’est ensuite très bien passé ensuite, merci. Livraison, pose, impec. Au final, une grosse économie de sous (par comparaison aux devis d’autres cuisinistes), une grosse dépense de temps, pour un très chouette résultat. Ah si, un truc à la fin. Les poseurs ne voulaient pas enlever les soixante treize cartons vides une fois l’installation terminée. Les cartons appartiennent à la maison au logo jaune et bleu disaient-ils, nous on est des sous-traitants. Deux billets bleus les ont rendus moins intraitables.

le croquant et le fondant

Malgré son titre à la Claude Levi-Strauss, ce billet ne devrait pas donner mal à la tête.
Mal au cœur ? Non plus.

La mode des desserts évolue, au restau comme à la maison. Hier nous goûtions des charlottes, des tiramisu, des crèmes brûlées. En attendant demain et la pâtisserie moléculaire, nous dégustons des crumbles.

Aujourd'hui l'importante question que je pose est donc :

le dessus d'un crumble doit-il être dur ou mou ?

Il en est des consistances comme des couleurs, tous les goûts sont dans la nature, la mienne, la sienne, la tienne.

Moi je préfère le croustillant, le croquant. Mais techniquement cela impose que le dessert crumblé soit servi à température ambiante. Ceux qui aiment mieux le crumble mou le serviront tiède après l'avoir passé au four. C'est le beurre qu'elle contient, qui en fondant  ramollit la pâte à crumble quand on la chauffe. Pour un crumble croquant, on cuira la pâte à part et on l'émiettera au dernier moment sur le dessert, comme un sablé (d'ailleurs pour les jours de grande flemme, émietter un galette bretonne, des spéculos ou du short-bread, est un workaround satisfaisant) .

Ceci est mon premier billet de cuisine ! J'ai même créé une nouvelle catégorie tout spécialement. Tant pis si c'est le premier et le dernier du genre.

Dans la suite de cette note, la recette et l'inévitable photo : panna cotta et compotée de pommes crumblée.