où il ne sera que peu question d'actualité sanitaire, mais de gentils fantômes, et d'un blog oublié ::: pas tout à fait des jaseries,lien ni un journal de (re)confinement, juste des miettes pour m'en souvenir plus tard ou pas ::: aussi, l'occasion un peu sournoise de recycler d'anciennes notes (suivre les liens !)
Donc, pour les visiteurs/lecteurs du futur : après avoir été confinés le 17 mars,lien déconfinés le 11 mai, nous étions reconfinés le samedi 31 octobre pour une durée minimum de 4 semaines (qui sera allongée de 2 in fine)
samedi 31 octobre — j'écris sur le grand rézosocial (cliquer sur les images pour les voir plus grand) :
pas beaucoup de vert dans mon km2 autorisé, heureusement (litote) le cimetière montparnasse restera ouvert cette fois
ceci n'est pas une tombe, c'est un monument, mais j'ai eu beau tourner autour je n'ai pas trouvé le nom du sculpteur, juste une petite plaque qui indique que l’œuvre a été restaurée par la mairie de paris ; la sculpture est toute proche de la tombe discrète de Wolinski ; en cherchant le nom de l'artiste, j'ai aperçu, bien protégée, une modeste offrande florale : trois pétales rose-rouge (de quoi ?) maintenus par un caillou
Des lecteurs cultivés m'ont apporté une réponse : c'est une ancienne sculpture du Jardin du Luxembourg, déplacée pour cause d'obscénité (!). Intitulée La Séparation du couple, elle est signée d'un simple pseudo : Max (le sculpteur reste non identifié).
Pour moi la sculpture aurait bien illustré une nouvelle de Poe (mais laquelle ?), en fait il y bien celle de Maupassant, La Tombe (justement).
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note : j'emprunte sans son autorisation à Olivier Hodasava l'usage du séparateur ::: que je trouve infiniment plus élégant que mon pourtant très cher point virgule