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[blog, newbie] le site de david rochefort, romancier

Nouveauté : je vais m'essayer à la chronique de blogs ou sites, ceux que j'aime, ceux que je remarque, ceux qui me passent par la tête, ceux dont j'aime le look, le ton, l'humeur, etc. ; ce sera sans méthode ni grille d'évaluation, sans tableau d'honneur ni classement, au feeling... ; je commence par ce qui me parait le plus facile : les blogs ou sites qui démarrent ; on peut y lire quasiment tous les articles à la file ce qui donne une bonne idée du contenu. Les newbies. Pour les oldies, on verra plus tard.

Cliquer sur l'image pour voir plus grand ; capture d’écran 2017-03-13 à 15.48.30Le 16 mars, le second roman de David Rochefort chez Gallimard sera en librairies.
C'est ce qui m'a mise sur la piste de son tout nouveau site (créé en juillet 2016).

>> sur la forme du site (wordpress)

La présentation est clean, sobre, classe (je suis jalouse). Simplicité, clarté, et bon goût.
- une bonne page "Qui suis-je ?"
- une page pour chaque roman : La paresse et l'oubli (avec en bonus, une cartographie du roman et sa "bande son"), Le point de Schelling (en construction)
- une page avec les retombées presse ; uniquement la presse ou les blogs professionnels ; pas les blogs "amateurs", dommage...
- la page "Accueil" sert de log des articles publiés, le plus récent apparait en tête : classique ; c'est la partie "blog" du site (voir les observations sur le contenu ci-après).
- une zone de recherche dans le site qui sera plus utile quand il y aura plus d'articles ; pour le moment la liste des posts récents et la liste des archives suffisent.

Une question que je me pose sur la forme du site : sauf erreur, on ne peut pas laisser de commentaires (ou alors la procédure est très discrète, bien cachée) ; est-ce volontaire ?  il y a pourtant dans le bandeau de droite une liste (vide) intitulée "commentaires récents".

>> sur le contenu du site

David Rochefort ouvre son blog à l'été 2016 (3 articles en juillet-août-septembre) ; après une longue pause, il n'y revient qu'en février 2017 (2 articles). En lisant le post du 13 février, on comprend que le romancier a été fort occupé cet hiver :

" Que s’est-il passé ces derniers mois ? Alors, d’abord le roman a été relu et corrigé par mon éditeur ; ensuite, il y a eu une deuxième relecture par le correcteur, avec lequel j’ai passé quatre heures à travailler sur le manuscrit, à débattre de virgules, d’accords, de registres de langage, etc. – dans un état second, puisque c’était le jour de mon déménagement et que je venais de passer la matinée dans les cartons ! "

Suivront la relecture finale des épreuves, et j'imagine, le service de presse, les présentations, etc.. Les deux plus récents articles expliquent le choix d'un titre et d'épigraphes, auquel il apporte chaque fois un soin bien particulier. On apprend au passage qu'un troisième roman est en chantier :

" je peux maintenant me concentrer exclusivement sur ce nouveau texte (qui n’a pas de titre, qui n’en aura qu’à la fin). Si tout va bien, j’aurai fini une première version en juillet [2017]."

Au détour de l'article sur les épigraphes, cette observation à laquelle je souscris pleinement :

" En fait, comme lecteur, je vis avec les auteurs, j’ai mes préférés, ceux que j’aime moins, je connais leurs liens, chaque auteur, par associations, m’en évoque un autre. Cette compagnie des auteurs, c’est une des plus grandes joies de la lecture, non ? Et avec ces épigraphes, je poursuis mon petit dialogue intérieur avec ces auteurs, c’est comme si je leur demandais – humblement – de dire quelque chose au sujet de mon roman, d’éclairer dans leur langue les lecteurs de mon roman, de les éclairer mieux que je ne le ferais. ".

Moi ausle beau Juliosi j'aime naviguer d'un auteur à l'autre, par le biais des exergues ou des références. En ce moment c'est Cortazar que je retrouve étrangement souvent au fil de mes  lectures, comme un point focal dans un réseau de liens entre écrivains que j'apprécie (Bonnand, Vilar, Rochefort...). D'ailleurs c'est lui, Cortazar, sur la photo wharolisée qui illustre l'article du 13 février 2017

 

 

L'article de septembre fait figure d'intrus à côté des autres, on y parle un peu moins écriture et construction d'un roman, mais beaucoup plus... foot ! C'est très personnel et très drôle (j'espère que Bernard Morlino aura repéré et l’article du blog, et le texte qui l'accompagne : Le football moteur de l'amitié entre les peuples : un rêve, communication à l'Institut Goethe le 4 juin 2016)

 

>> mes notes sur les livres de David Rochefort :

 

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