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2 notes en février 2017

[balade, coup de gueule] le nouveau marché saint-germain à paris

Marché Saint-Germain (de Blondel) en 1834Il y a quelques jours je découvre, fort dépitée, la nouvelle "version" du marché Saint-Germain (Paris 6, Saint-Sulpice, Mabillon).
La précédente configuration, que j'aimais bien, aurait été jugée responsable de la perte de vitesse d'un espace commercial introverti (sic). D'où la transformation radicale...

extraversion des commerces sur les arcades et donc sur le quartier ” (sic)

Extraversion, c'est pas moi qui le dit ! C'est le terme choisi pour la présentation du projet de restructuration du Marché Saint-Germain.lien

Tout ça pour dire que les boutiques (extraverties, donc) ne seront maintenant accessibles que par leurs entrées sur rue donnant sous les arcades ; plus de circulation intérieure ; on entre et on ressort d'une boutique par l'extérieur, en longeant les côtés du marché.

Perdu : l'aspect galerie, passage parisien ; le badaud reste dehors (protégé, soit), il circule sur le trottoir d'une rue continue en carré où il n'y aurait des boutiques que d'un seul côté (rues Mabillon, Clément, de Seine, Lobineau).

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[lu] bastille tango, roman de jean-françois vilar

réédition Babel noir, Actes sud, 1998, 370 pages

image from https://s3.amazonaws.com/feather-client-files-aviary-prod-us-east-1/2017-02-15/e4da215d-9089-4242-b003-03b755ee9a54.pngUne lecture de hasard, d'occasion, et voilà que je me m'interroge vertigineusement : si ça se trouve j'en avais lu avant du Vilar, comme je lisais Jonquet, Fajardie, et al., au début des années 80.

Mais cette impression de découverte fortuite, à retardement ? j'aurais oublié ? inquiétant !
Alors je me trouve des circonstances atténuantes... Jean-François Vilar n'a publié que 8 romans noirs entre 1981 et 1997, s'est arrêté d'écrire et est mort avant  ses 70 ans en 2014.

Rien que des mauvaises raisons pour l'avoir oublié ou pas connu. Surtout avec ces beaux titres mémorables (C'est toujours les autres qui meurent, 1989 ; Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués, 1997).
Bastille tango, c'est l'année 86  (l'histoire se déroule pendant l'hiver 84-85) : dernière piètre excuse, j'étais en plein dans l'ère maison-boulot-poupons-biberons, et n'avais guère de temps pour lire.

 

Le roman noir, parce que c'est la crise, se joue dans un état d'urgence. Il parle du monde, maintenant.
Et le monde va vite. Tant pis si nous sommes fatigués.
Jean-François Vilar (1947-2014)

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