[lu, vu] abdel hafed benotman, un diamant noir
[lu] damas en hiver, récit d'alain bonnand

[interlude estival] parolas de parasol

Supplément jeu d'été : saurez-vous débusquer l'anagramme en espéranto (mal) caché dans ce billet ?

Parasol-- Là ? Ou là ? Non tout le monde passe ici. Là-bas entre le jaune et le bleu à rayures
-- Ich mog nich kein einstein auch diese... Auf kleine ach nicht seine...
-- Allez, mets ton maillot et va jouer
-- T'as vu maman, la dame elle a des gants... Chut, la dame elle dort !
-- Kakaï kakaï kaïïïe kaïïïe kaïïïe
-- Après on ira à l'eau ?
-- On a ses trucs, et aussi ses limites, tu sais...
-- T'as vu la flotte hier sur le tour ?
-- Maman, y m'a pris mon algue !
-- Deine kurtfurst und unsere klaufsteine, nein, nein, nur bis Montag...
-- Y'a déjà un trou, là. Va faire un château. Non-non-on-on ! Alors va chercher de l'eau avec ton arrosoir
-- Flap-flap-flap-flap-flap-flap-flap-flap
-- Mets le bien profond, y'a du vent. Aïeee je me suis pincé !

-- Attends, la crème, la crème !
-- Arthur, le ballon, rattrape-le, vite !
-- ad lib

avec par ordre d'entrée en plage :  moi allongée sur le dos sous mon parasol les yeux mi-clos, ceux qui cherchent une place pour s'installer, des allemands à ma droite (maintenant vous savez : je ne suis pas germaniste), une maman et sa petite fille plus haut sur le sable derrière moi, un goéland, deux hommes bavards qui passent sur le sable mouillé, un petit garçon qui remonte en courant du bord de l'eau, de nouveau les allemands, la maman et la petite fille, la brise de mer qui joue dans les volants de mon parasol, la famille qui a enfin trouvé où planter le sien, entre le jaune et le bleu à rayures (le mien)

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