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3 notes en novembre 2014

[évocations] la mémoire de clara fout l'camp, berthet revient, nabe est toujours là...

billet inspiré par la lecture de La mémoire de Clara, roman de Patrick Besson, aux éditions du Rocher,lien août 2014, 213 pages, 16 euros 90

4ème de couverture (rédigée par l'auteur) : En 2060, Clara Bruti, veuve du président Brancusi (1955-2035), a décidé d'écrire ses mémoires. Agée de 93 ans, elle est malheureusement atteinte de la maladie d'Alzheimer et a recours aux services d'un nègre : Aimé Boucicaut, jeune écrivain à succès pourchassé par le fisc. Ensemble, très ensemble même, ils revisitent le XXè et le XXIè siècles, au cours desquels tant de choses ont changé dans notre petit monde terrestre.Patrick Besson est un coquin qui ne ménage rien pour se faire plaisir en écrivant. Surtout pas sa peine, son énergie, ni son talent.

Les pisse-froids, - ou les gentils naïfs, ou les neuneus qui confondent avec un autre Besson - ceux qui croient dur comme fer aux promesses d’une quatrième de couverture (ici, rédigée par l’auteur) ou qui ont lu à la rentrée son hilarante auto-promotion parue dans Le Point lien auraient dû se méfier et ne pas acheter son livre au lieu de crier après à l'imposture et à la facilité. A la rigueur on peut comprendre qu’ils fassent la fine bouche amère en découvrant une courte pochade torchée avec brio et menée à un train d'enfer. Et encore... rien qu’à ce niveau-là de lecture, c’est très marrant vous verrez.

D’autres blogueurslien et chroniqueurslien ont fait d'excellents résumés de La mémoire de Clara, allez-y voir  (et comme d'hab' : on peut lire la quatrième de couverture, en passant le mulot sur l’image à gauche)

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[extrait, cérésa] toussaint, tout ça...

billet inspiré par la lecture de Mon ami cet inconnu,lien récit de François Cérésa, éditeur Pierre-Guillaume De Roux, 174 pages, juin 2014, 19 euros 50

wikipedia : Le cimetière du Montparnasse est délimité par la rue Froidevaux au Sud, la rue Victor-Schœlcher à l'Est, le boulevard Edgar-Quinet au Nord (bord gauche sur la photo), le boulevard Raspail au Nord-Est, et la rue de la Gaîté à l'Ouest. Le cimetière est en outre traversé du Nord au Sud, dans la partie Est, par la rue Émile-Richard.
Vinicius Pinheiro — Flickr: Cemitério de Montparnasse — (cc) by-sa 2.0

Ça m'a pris tout à coup mais un peu tard, ce matin : faire une note de blogue avec de beaux extraits choisis qui parleraient de cimetières. J'étais presque sûre de trouver du Henri Calet, en plus ça aurait fait plaisir à Alain Bonnand. J'ai feuilleté, re-feuilleté ma petite collection presque complète, mais rien, ou alors je suis passée à côté, trop pressée. Évidemment du Nabe, j'étais sûre d'en trouver, mais plus zombie ou clown méchant, trop halloween pour moi aujourd'hui, alors non. Du Modiano plus chic et compassé, peut-être, mais c'est chez mon père qu'il y a une étagère consacrée à Patoche-le-Nobel, trop loin. Du Jean-Philippe Toussaint, trop tiré par les cheveux. Je me suis enfin souvenue d'une chronique Coup de Fourchette du Service Littéraire dans laquelle le taulier François Cérésa évoquait la dernière demeure de son pote Nanard :

[un burlot pas prétentiard...] le Jockey, genre “ hue, popote ! ”, est non loin du cimetière Montparno, près de Boudard et de Nanard. C'est le truc moderne, fonctionnel, à l'esprit de cercueil qui butine du sapin, mais convivial, comme on dit maintenant.

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