billet inspiré par la lecture de Mon ami cet inconnu,lien récit de François Cérésa, éditeur Pierre-Guillaume De Roux, 174 pages, juin 2014, 19 euros 50
Vinicius Pinheiro — Flickr: Cemitério de Montparnasse — (cc) by-sa 2.0
Ça m'a pris tout à coup mais un peu tard, ce matin : faire une note de blogue avec de beaux extraits choisis qui parleraient de cimetières. J'étais presque sûre de trouver du Henri Calet, en plus ça aurait fait plaisir à Alain Bonnand. J'ai feuilleté, re-feuilleté ma petite collection presque complète, mais rien, ou alors je suis passée à côté, trop pressée. Évidemment du Nabe, j'étais sûre d'en trouver, mais plus zombie ou clown méchant, trop halloween pour moi aujourd'hui, alors non. Du Modiano plus chic et compassé, peut-être, mais c'est chez mon père qu'il y a une étagère consacrée à Patoche-le-Nobel, trop loin. Du Jean-Philippe Toussaint, trop tiré par les cheveux. Je me suis enfin souvenue d'une chronique Coup de Fourchette du Service Littéraire dans laquelle le taulier François Cérésa évoquait la dernière demeure de son pote Nanard :
[un burlot pas prétentiard...] le Jockey, genre “ hue, popote ! ”, est non loin du cimetière Montparno, près de Boudard et de Nanard. C'est le truc moderne, fonctionnel, à l'esprit de cercueil qui butine du sapin, mais convivial, comme on dit maintenant.