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3 notes en septembre 2014

[lu] méchant-méchant et les jouets perdus, album de niki de saint phalle et laurent condominas

Editions courtes et longues, 48 pages, nouvelle édition novembre 2013, 22 euroslien

en 4ème de couv : La vie est tranquille à Commune-Ville.  Habit-Habit est toujours plus élégante, Travail-Travail toujours plus studieux, alors que Pêche-Pêche se la coule douce, les pieds dans la rivière. Mais une nuit, Méchant-Méchant arrive au village et vole les jouets des enfants. Heureusement, Lita, Joe et Bluke, le chien bleu, suivent sa trace dans la forêt et son étrange volcan.  Un livre hors du commun, où les personnages sont uniques et habités, où le monde n’est que couleurs et où l’amitié triomphe.  Niki de Saint Phalle, artiste aux mille couleurs, et Laurent Condominas, conteur et photographe du monde entier, créent dans ce livre un univers si fort qu’il semble réel.Un bijou d’album pour enfants, mais pas que.

Quand je l’ai commandé il y a quelques mois, c’était par curiosité, par hasard, et parce que oui, je savais un peu, vaguement, qui était l’auteur du conte illustré par Niki de Saint Phalle. Je l’ai acheté en me disant que je le gardais pour l’offrir plus tard à ma petite-fille (elle n’était pas encore née...).

Je le recommande chaleureusement à tous les parents et grand-parents blogueurs qui passent encore par ici !

Et puis, en revenant de l’expo, cette semaine...


[vu] l'exposition rétrospective niki de saint phalle

au Grand Palais,lien du 17 septembre 2014 au 2 février 2015


. catalogue de l'exposition, collectif sous la direction de Camille Morineau, editions RMN, septembre 2014, 368 pages, 50 euros.. en revenant de l'expo, j’ai rouvert l’album d’images et vu plus de choses encore que la première fois, et différemment.

D’abord dans les premières pages, le décor de Commune-Ville, je le reconnais évidemment maintenant : c’est le Jardin des Tarots lienen Toscane, bien sûr. Ce village “comme les autres”, où les enfants sont heureux car ils peuvent courir partout, se cacher, grimper sur les sculptures-maisons multicolores, glisser sur leurs courbes douces comme sur des toboggans. J’ai bien reconnu L’Impératrice, Le Sphinx, L’Empereur, toutes les cartes !

Et puis j’ai aussi reconnu Bluke, le petit chien malin qui aide les enfants Joe et Lita à retrouver la trace des jouets perdus empruntés par le pauvre monstre sans amis qui s’ennuie tout seul.

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[vadrouilles, paris] les petits musées d’henri calet

billet inspiré par : De ma lucarne, recueil de textes d'Henri Calet ; L’Imaginaire Gallimard, préface de Michel P. Schmitt, 2014, 375 pages, 9 euros 90 lien

DemalucarneHier, je suis allée au Palais Galliera qui n’est pourtant pas un très grand musée, seulement Télérama ayant fort bien vanté l’expo La mode en France 1947/1957,lienon se bousculait devant les podiums et il faisait une chaleur décourageante.

Quand il se baladait dans son Paris tant aimé, si formidablement et tendrement décrit d'un bout à l'autre de son œuvre, Henri Calet (1904-1956) ne croisait sûrement pas de parisiennes en tailleur Fath ou robe de jour Dior. Peut-être quelques femmes soucieuses de leur look qui faisaient copier les modèles des grands couturiers par une couturière de leur quartier. Ou des employées de bureau dégourdies qui confectionnaient elles-mêmes leurs tenues à l’aide des patrons de Modes et Travaux : le prêt-à-porter n’existait pas encore ! Mais Calet, lui, savait où trouver les petits musées peu fréquentés, chauffés mais pas trop, ses préférés. La prochaine fois je suivrai ses conseils, ses pas, et relirai ses chroniques. En faisant attention quand même car certaines adresses sont obsolètes, mais pas toutes !


” Ce n’est pas d’aujourd’hui que j’ai un faible pour les musées peu connus. On dirait que je me suis donné pour tâche de les connaître tous, au bout du compte. ”

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