[balade] photo pour les nuls avec mao...
[arts visuels] le droit de citation libre et gratuit n'existe pas (encore ?)

[niguedouille] recherche suzanne, désespérément

" la synchronicité est l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit "

Saint-Lambert et Mont-de-Jeux 08130 (Ardennes)Soit l' événement 1 qui m'amène à venir me balader entre Aisne et Meuselien avec Vouziers, sous-préfecture des Ardennes, comme pôle d'attraction !

L' événement 2 est plutôt une observation : en consultant une carte routière — par chance je ne suis pas encore convertie au GPS — je m'aperçois que je suis tout près du village de Mont-de-Jeux, où les parents de Suzanne Briet (1894-1989) s'étaient installés pour leur retraite, dans une maison qu'elle-même a occupée après son départ de la Bibliothèque Nationale en 1955, avant de revenir en région parisienne à la fin de sa vie.

L'association des deux événements a pris pour moi ces jours-ci le sens d'une évidence : je dois sortir pour ma recherchelien de la routine BnF lien où je procrastine agréablement depuis des mois, pour aller à la rencontre de témoins qui pourraient me parler de Suzanne parce qu'ils l'ont croisée, connue, fréquentée, dans les lieux qu'elle a aimé.

J'étais décidée à adresser une lettre à la mairie de Mont-de-Jeux pour expliquer mon enquête, lorsque je me suis aperçue, d'abord sur les pages blanches, puis en fouinant un peu via google :
1) qu'une rue du petit village de Mont-de-Jeux portait le nom d'André Dhôtel (je savais que Suzanne et lui étaient cousins)
2) que la petite maison de vacances d'André Dhôtel (1900-1991) à Mont-de-Jeux, semblait être toujours dans la famille, puisque l'annuaire mentionne le nom de son fils François Dhôtel.

J'ai donc écrit une lettre à François Dhôtel. J'ai reçu une réponse charmante où il mentionne une correspondance entre Suzanne et son cousin André, toujours en sa possession et que je pourrai consulter. Je le rencontre à Paris jeudi prochain. A suivre...

 

Voici un souvenir que Suzanne rapporte dans Entre Aisne et Meuse... et au-delà :

 “ Dans notre enfance, nous allions en vacances chez le grand-père maternel, "mont" au centre d'une cuvette portant cultures et bosquets. Nous retrouvions là-bas notre petit cousin André - sept ans de moins que moi, douze ans de moins qu'Alice - et c'était une fête pour les trois enfants. A trois ans, le petit André savait déjà écouter. Ses cousines lui montraient les étoiles, toutes les étoiles qu'elles connaissaient, et les beaux yeux du petit garçon se fixaient émerveillés sur les astres dont, écrivain, il devait peupler les cieux de ses romans champenois et ardennais. ”

Commentaires