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[communiqué] parution chez folio de lucette, roman de nabe publié en 1995

communiqué des éditions Gallimard — attaché de presse : David Ducreux — Lucette, c'est Lucie, c'est la danseuse Lucette Almanzor, la femme du docteur Louis Destouches, l'écrivain Louis-Ferdinand Céline. Le 20 juillet 2012, elle a eu 100 ans. C'est une femme fragile et forte qui tient de la colombe et de la lionne. Elle a connu la guerre, la prison, l'hôpital, l'exil. Elle illumine les derniers chefs-d'oeuvre de Céline, dont elle a partagé l'existence pendant ignt-cinq ans jusqu'à sa mort en 1961. depuis, Lucette ne vit pas dans le souvenir, mais dans un présent enchanteur où elle ne cesse de charmer tous ceux qui l'approchent. Ainsi l'acteur-cinéaste Jean-François Stévenin qui souhait adapter à l'écran Nord et qui préféra vivre avec la Lili du livre une histoire d'amitié; Il fallait un romancier comme Marc-Edouard Nabe pour mettre en scène les péripéties picarsques de cette héroïne réelle qui se joue de toutes les ficitons. Le terme a beau revenir souvent à son sujet, Marc-Edouard Nabe n'est pas un écrivain maudi, c'est même tout le contraire. Au delà des clichés, il convient de rappeler que Nabe est d'abord un artiste complet  et intransigeant : peintre prolifique, jazzman accompli, et surtout auteru depuis ving-cinq ans d'une oeuvre littéraire impressionnante de cohérence, d'innovation et de diversité. Une oeuvre surprenante, en mutation perpétuelle, toujours prête à renaïtre sous d'autres formes. Nabe n'est pas le premier, mais pas sûr qu'il en vienne encore beaucoup d'autres. Il serait temps de se pencher enfin sur la notion d'écrivain béni.    Le 20 juillet, quand j'ai écrit ici mon billet d'anniversaire pour Lucettelien je ne savais pas encore que Lucette allait être republié en poche par Folio (Gallimard), ni que Nabe avait le jour même pu offrir en mains propres à la nouvelle centenaire, le premier exemplaire sorti des presses de Lucette 2012 ! Magnifique !

Et tiens tiens, j'avais choisi comme extrait  pour mon billet les lignes qui figurent en quatrième de couverture du livre de poche... Ils sont bons chez Folio !

Chers tous qui vous demandez (et parfois me demandez) ce que je trouve à cet écrivain, à cet homme, je vous en prie : lisez Lucette, vous n'aurez peut-être pas la réponse à vos questions, mais vous aurez, je vous le garantis, un plaisir de lecture rare : une héroîne-étoile-fée tendre et lumineuse, des personnages satellites enchantés, des jours et une histoire d'aujourd'hui, des décors "naturels" (Meudon, Dieppe, Menton, ...), des situations émouvantes et drôles, des références et des souvenirs céliniens peu convenus, et caetera.

Il parait que des rumeurs commençaient à se répandre sur la toile : des grognons qui comprenaient mal que le champion de l'antiédition, tourne soudain casaque..
Que nenni...

Voici ce qu'on lit sur le site des lecteurs de Nabelien :

" Le premier Folio de Nabe sort aujourd'hui. Il s'agit d'une initiative d'Antoine Gallimard et du nouveau directeur de Folio, Louis Chevaillier qui, pour fêter les 100 ans de madame Céline, ont demandé à Marc-Edouard Nabe de republier son roman de 1995. Celui-ci a accepté à la condition que Gallimard lui rende d'abord les droits du livre, ainsi que ceux de Visage de Turc en pleurs, derniers titres qui ne lui appartenaient pas.

C'est donc Nabe qui prête à Gallimard son texte pour la version folio uniquement. Sur le Folio, le copyright est bien celui de l'auteur et pas celui de l'éditeur, ce qui est quasiment du jamais-vu chez Gallimard.

Deux autres "exigences" nabiennes ont été acceptées avec joie par Gallimard : que ce soit Nabe qui fasse une peinture originale pour la couverture, et que le premier exemplaire soit prêt pour le 20 juillet 2012, jour du centenaire de Lucette Almanzor afin qu'il puisse le lui remettre, à Meudon, et en mains propres, ce qui fut fait et enchanta l'héroïne en pleine forme.

Inutile de dire qu'il n'a pas été question d'argent dans ce troc de bon aloi, car comme chacun sait un livre de poche rapporte à son auteur 4 % du prix de vente : ici donc 35 centimes d'euros... Ce n'est pas avec ça que Nabe s'enrichira, mais ça permettra, à coup sûr, à de jeunes lecteurs de pouvoir lire pour pas cher l'un des plus beaux livres de Nabe.

Ce n'est donc ni par mercantilisme, ni par souci de "respectabilité " que Nabe republie Lucette, mais sur la demande de la plus grande maison d'édition classique qui rend ainsi un double hommage : le premier à la démarche autoéditoriale de l'auteur; le second à la femme, bien vivante, du plus grand écrivain du XXe siècle. "

 

 >> ils en parlent aussi :

  • (à compléter)

 

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