Previous month:
juillet 2012
Next month:
septembre 2012

5 notes en août 2012

[communiqué] parution chez folio de lucette, roman de nabe publié en 1995

communiqué des éditions Gallimard — attaché de presse : David Ducreux — Lucette, c'est Lucie, c'est la danseuse Lucette Almanzor, la femme du docteur Louis Destouches, l'écrivain Louis-Ferdinand Céline. Le 20 juillet 2012, elle a eu 100 ans. C'est une femme fragile et forte qui tient de la colombe et de la lionne. Elle a connu la guerre, la prison, l'hôpital, l'exil. Elle illumine les derniers chefs-d'oeuvre de Céline, dont elle a partagé l'existence pendant ignt-cinq ans jusqu'à sa mort en 1961. depuis, Lucette ne vit pas dans le souvenir, mais dans un présent enchanteur où elle ne cesse de charmer tous ceux qui l'approchent. Ainsi l'acteur-cinéaste Jean-François Stévenin qui souhait adapter à l'écran Nord et qui préféra vivre avec la Lili du livre une histoire d'amitié; Il fallait un romancier comme Marc-Edouard Nabe pour mettre en scène les péripéties picarsques de cette héroïne réelle qui se joue de toutes les ficitons. Le terme a beau revenir souvent à son sujet, Marc-Edouard Nabe n'est pas un écrivain maudi, c'est même tout le contraire. Au delà des clichés, il convient de rappeler que Nabe est d'abord un artiste complet  et intransigeant : peintre prolifique, jazzman accompli, et surtout auteru depuis ving-cinq ans d'une oeuvre littéraire impressionnante de cohérence, d'innovation et de diversité. Une oeuvre surprenante, en mutation perpétuelle, toujours prête à renaïtre sous d'autres formes. Nabe n'est pas le premier, mais pas sûr qu'il en vienne encore beaucoup d'autres. Il serait temps de se pencher enfin sur la notion d'écrivain béni.    Le 20 juillet, quand j'ai écrit ici mon billet d'anniversaire pour Lucettelien je ne savais pas encore que Lucette allait être republié en poche par Folio (Gallimard), ni que Nabe avait le jour même pu offrir en mains propres à la nouvelle centenaire, le premier exemplaire sorti des presses de Lucette 2012 ! Magnifique !

Et tiens tiens, j'avais choisi comme extrait  pour mon billet les lignes qui figurent en quatrième de couverture du livre de poche... Ils sont bons chez Folio !

Chers tous qui vous demandez (et parfois me demandez) ce que je trouve à cet écrivain, à cet homme, je vous en prie : lisez Lucette, vous n'aurez peut-être pas la réponse à vos questions, mais vous aurez, je vous le garantis, un plaisir de lecture rare : une héroîne-étoile-fée tendre et lumineuse, des personnages satellites enchantés, des jours et une histoire d'aujourd'hui, des décors "naturels" (Meudon, Dieppe, Menton, ...), des situations émouvantes et drôles, des références et des souvenirs céliniens peu convenus, et caetera.

Il parait que des rumeurs commençaient à se répandre sur la toile : des grognons qui comprenaient mal que le champion de l'antiédition, tourne soudain casaque..
Que nenni...

Lire la suite "[communiqué] parution chez folio de lucette, roman de nabe publié en 1995" »


[france culture] niguedouille gazouille...

 ... au milieu d'autres lecteurs de livres numériqueslien appelés à la barre des témoins pour un excellent dossier multimedia préparé par Isabelle Lassalle, journaliste à France Culture, à l'occasion de la journée 24h du livrelien.

[cliquer sur chaque portrait pour écouter le témoignage]

Lire la suite "[france culture] niguedouille gazouille..." »


[en vrac] brèves de lecture d'été

nature morte aux livres de Fernando BoteroCet été j'ai lu de droite et de gauche, au hasard d'acquisitions numériques compulsives, disposées sans ordre et indifféremment sur les étagères virtuelles de l'iPad (applis Kindle, Kobo et BlueFire) et celles du Kobo. Plus quelques livres en vrai papier repérés sur les étagères en vrai bois de bibliothèques amies.

Un peu bousculée par de bonnes nouvelles familiales (surtout une) et d'autres mauvaises, j'ai laissé filer le temps sans rédiger à chaud toutes mes notes de lecture d'été. Avant de rentrer sur Paris, et parce que vendredi prochain sera la journée du livre sur France Culturelien je vais tenter de rattraper le retard dans une note-liste-fourre-tout que je compléterai éventuellement plus tard avec des liens vers des billets plus approfondis, mais c'est pas sûr !

Pour ce qui est de la prochaine rentrée littéraire je ferai volontiers confiance aux choix d'Abeline qui me proposera certainement un ou deux nouveaux livres (papier) à lire pour les Chroniques de la rentrée littérairelien.
Évidemment il y a le roman d'Aurélien Bellanger que Cristophe Bys a déjà fort bien chroniquélien. Compte tenu de mes antécédents professionnels (lointains, mais dont je reste fière) je me sens très concernée par le sujet de La Théorie de l'Information. J'apprécierai un prêt gracieux, à charge d'échange...
Ah si, il y a un autre livre que je serais vraiment curieuse de lire, c'est Le testament syrien d'Alain Bonnand chez Écriture.lien

Lire la suite "[en vrac] brèves de lecture d'été" »


[rentrée littéraire] avez-vous l'adresse du paradis ? roman de françois bott

le cherche midi, août 2012, 114 pages, 12 euros 90 Chroniques de la rentrée littéraire

en quatrième de couverture : Robert et René Maupas, Rose, Juliette, Jim Anderson, Lady Brett, Gatsby, Cécile et même les silhouettes de passage, comme la mascotte ou Léon Morand... Tous les personnages de ce roman montrent l'existence comme un grand jeu de cache-cache entre divers destins qui finiront par se recouper, se rejoindre, avec une impression de « déjà vu », illustrant ainsi la phrase de Paul Éluard : « Le hasard n'existe pas. Il n'y a que des rendez-vous. » Et comme si l'amour, les sempiternelles raisons du coeur étaient le seul rempart, si précaire, si fragile, contre le naufrage, la défaite de toute vie. Tout cela sur fond de rumeurs, de bruit, de fureur : les tourments et le tumulte de l'histoire, servis par un style majestueux et un humour à fleur de mots. -- François Bott a longtemps dirigé Le Monde des livres. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, parmi lesquels des romans et des essais littéraires, notamment La Demoiselle des Lumières (Gallimard, 1997), Sur la planète des sentiments (le cherche midi, 1998), Radiguet, l’enfant avec une canne (Folio, 2003), Femmes extrêmes (le cherche midi, 2003) et Femmes de plaisir (le cherche midi, 2007).  Un roman choral sur (moins de) 150 pages ! Je me suis vue rédiger cette note de lecture en deux temps trois mouvements... fingers in the nose.
Eh bien pas du tout. J'ai vite rendu mes armes de chroniqueuse amateur devant le savoir-faire élégant et narquois d'un écrivain chevronné que je ne connaissais que par ouïe-lire. J'ai mis plusieurs jours après avoir lu le roman que m'avait confié Abeline Majorel pour les Chroniques de la rentrée littéraire,lien avant de finalement le relire ce matin pour pouvoir aligner ces quelques lignes.

On (François Bott) ne donne pas à son lecteur le plaisir de se perdre puis de se retrouver dans l'entrelacs des histoires parallèles de nombreux personnages sans un minutieux travail de composition, décomposition, recomposition qui donne le vertige quand on y pense du point de vue de l'auteur. Alors tant mieux si le bonheur de lire Avez-vous l'adresse du paradis ? résiste à l'analyse et à la classification dans un genre littéraire à la mode. Il faut se laisser prendre au charme de la narration, de l'érudition, et à l'humour - qui va du léger au féroce - des références politiques, culturelles, ou personnelles. On oublie, en lisant, la virtuosité et la technique de l'écrivain, qui sont pourtant fascinantes ! Reste l'impression d'une grande facilité...

Lire la suite "[rentrée littéraire] avez-vous l'adresse du paradis ? roman de françois bott" »


[ciné] sur l'affiche, sur l'écran, et dans la salle...

LolaDorothée Blanck est allée voir la version restaurée du film de Jacques Demy dans lequel elle jouait en 1961, et qui ressort sur les écrans (dommage qu'il ne soit pas programmé à Pontchateau cet été !).
Voici ce qu'elle écrit sur son blog :

" Sur l'affiche je suis derrière le marin,lien Alan Scott, qui est derrière Lola, Anouk Aimée, la moitié du corps en flou, destin usuel, ce qui m'oblige à payer ma place au cinéma sans demander mon reste. A l'Arlequin cet après midi les trois quart de la salle sont des dames de mon âge qui ont déjà vu le film lors de sa sortie. L'émotion est toujours la même devant ces destins croisés et contrariés. "

 

 

[ sur l'affiche, Dorothée à l'arrière plan, rieuse, a les bras en corbeille, et c'est elle que le marin regarde... pas Lola-Anouk ! ]

Lire la suite "[ciné] sur l'affiche, sur l'écran, et dans la salle..." »