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8 notes en juillet 2011

[danah a dit] des possibles avantages de la prise de risque inconséquente chez les jeunes...

danah boyd  est aujourd’hui chercheur chez Microsoft Research New England, et chercheur associé au Harvard Berkman Center for Internet. Elle a un doctorat de l’Université de Californie à Berkley en technologies de l’information. Elle réside à Boston, Massachusetts. Elle se sert de son blog pour s’exprimer sur différents sujets de société qui lui viennent à l’esprit. Principaux mots-clé définissant son travail : public/privé, identité, contexte, culture adolescente, réseaux sociaux

danah boyd, sociologue américaine, 34 ans Dans la suite de cette note, je propose ma traduction de son billet (longuement) intitulé

The Unintended Consequences of Obsessing Over Consequences
(or why to support youth risk-taking)

S'inspirant de son expérience personnelle et de l'actualité, danah s'insurge contre l'idée communément répandue que notre société serait de plus en plus souvent mise en danger par les comportements à risques irréfléchis des jeunes, voire des très jeunes.

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[vécu] arrivée du train en gare de montparnasse

Souricière - image google Cet après-midi, dans le TGV de Nantes à Paris.
Je suis installée dans le compartiment kiosque en bout de voiture 11 — un peu malgré moi, mais c’est une autre histoire (j'ai failli louper la correspondance).
Peu après l’arrêt d’Angers, le contrôleur revient, ferme la porte à laquelle il s’adosse pour téléphoner d’un air conspirateur, mais assez haut pour être entendu :
il demande l’intervention de la police sur le quai de Montparnasse à 16 heures 18 pour trois voyageurs de première qui n’ont pas présenté de billet, et donné de fausses adresses (comment le sait-il qu'elles sont fausses ?)
on met le paquet, cette fois, hein !
Il ressort. Échanges de regards interloqués avec mes voisines de kiosque (décidément, un drôle de nom pour un compartiment).

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[lu] les amours de voyage, recueil de récits de yaël könig

 aux éditions Yago, 260 pages, 18 euros

[ note de lecture pour les-agents-litteraires.fr ]

présentation du livre par l'éditeur en quatrième de couvertrue : "Partir, c’est changer de peau, changer de rythme, s’ouvrir à l’inconnu. En voyage, les inhibitions disparaissent. C’est alors que se produisent des rencontres qui peuvent changer une vie. En introduction, une réflexion sur l’amour et le voyage au fil des siècles. Suivent quinze témoignages authentiques de voyageurs d’aujourd’hui, confiant l’histoire d’amour éphémère ou éternelle qui a marqué leur vie. Ces passions mènent le lecteur de l’océan Pacifique à New York, dans les feux de l’Islande, des fins fonds de la Namibie à Téhéran, en escale aux Samoa ou encore sur le lac Titicaca" Avec le livre de Yaël König, j’ai eu l’impression de découvrir un genre de lecture nouveau et totalement original. Mais attention, il m’est déjà arrivé d’ignorer l’existence de pans entiers de la littérature pourtant déjà largement connus et répandus !
A la télé, l’illustration d’un thème à l’aide une série de témoignages est la forme courante que prennent les émissions de société en prime time, et les programmes de reportages sur les chaînes thématiques ; il n’est donc pas très étonnant et tout à fait légitime de retrouver ce format à l’écrit. Les mots font venir les images et l’imagination compense vite l’absence de photos couleurs ou de cartes géographiques.
Les Amours de voyage
n’est pas un roman, ni un recueil de nouvelles. Ce n’est pas un essai. C’est une sorte d’anthologie, sérieuse mais pas trop, distrayante surtout.
J’ai retrouvé le plaisir ancien de découvrir une collection oubliée de la Sélection du Reader’s Digest, ou d’Historia, un jour pluvieux dans une maison de location ou un hôtel de bord de mer. Un livre parfait pour les vacances, avec des histoires, des témoignages. L’écriture est plus journalistique que littéraire, mais cela convient bien au genre. Après tout il ne s’agit pas d’une anthologie de récits de passions exotiques écrits par des écrivains-poètes-voyageurs. Dans une longue préface sous forme d’étude, l’auteur explique le choix de son thème (et titre) avec les évocations de Loti, Nerval, Cendrars, Chatwin, Stevenson, et de quelques autres parmi de nombreux artistes-baroudeurs.

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[version] the man who stopped writing, a review by andrew gallix

En mars 2011 Andrew Gallix avait déjà publié un article dans guardian.co.uk sur le parcours de Marc-Edouard Nabe. Cet article a été traduit sur le site des lecteurs de l'écrivain. Le journaliste en fournit ce mois-ci une version remaniée et augmentée dans 3:AM, la revue web qu'il co-édite. La première partie de l'article correspond au texte de mars 2011. J'ai traduit dans la suite de ce billet, la seconde partie de l'article qui constitue une note de lecture détaillée de L'Homme qui arrêta d'écrire.

main de l'écrivain du temps qu'il écrivait... (c) site alainzannini.com " Despite running to almost 700 pages, L’Homme qui arrêta d’écrire has no chapters or even paragraphs, as though it were shot in real time, like 24, the American TV series the narrator watches. If the dialogue is a little didactic — even Socratic — at times, there are far fewer purple passages than usual. This is the affectless, almost pedestrian, prose of someone who will not even allow himself to sign an autograph or compose a letter any more. The novel is meant to read as if it were unwritten. "

dans la suite de cette note : ma traduction de la seconde partie du deuxième article "The Man Who Stopped Writing - By Andrew Gallix"  qui complète la traduction du premier article.

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[niguedouille] promotion du 14 juillet 2011...

" Bienvenue parmi les chroniqueurs de ventscontraires.net..." (mon avatar sur ventscontraires) Blogueuse peu prolixe mais régulière et persévérante depuis décembre 2004. Dégagée de ses activités professionnelles antérieures en 2009. Sur son blog elle parle des gens qu'elle aime qui font des choses et des gens qui font des choses qu'elle j'aime.

Je n'aurais pas été plus fière en lisant mon nom ce matin au Journal Officiel avec ceux des promus dans l'Ordre de la Légion d'Honneur

 Et me voilà, moi, dessinée par l'excellent Stéphane Trapier, petite nouvelle tout juste bizutée rejoignant l'escadrille des chroniqueurs aguerris (et dont certains, prestigieux !) de cette chouette publication 2.0

Vais-je prendre le vent ? ou un bouillon ? en faire tout un plat ?

Pour le savoir... suivez-moi sur ventscontraires.net !


[talent] alice mary lynch, doll maker in paris

“ C'est un peu magique de se mettre à la couture, tard le soir, une fois les enfants plongés dans le monde des rêves, un monde où l'imagination et la réalité se dissolvent, quand la vie quotidienne marque le pas, et que le petit théâtre de mes poupées ouvre son rideau rouge. — Alice Mary Lynch ”

cliquer pour agrandir ! Alice Mary Lynch vit et travaille à Paris : alicemarylynch@gmail.com  Les poupées d'Alice s'offrent en cadeau pour la naissance d'un enfant, pour célébrer un anniversaire, un mariage. Elles peuvent être personnalisées en intégrant à leur costume des petits trésors familiers, des grigris qui symbolisent le sujet de la célébration. Les poupées d'Alice seront les gardiennes de la mémoire de l'événement heureux. Objets décoratifs chargés d'émotion, uniques et romantiques, elles accompagneront une vie, et passeront aux générations suivantes, comme autant de souvenirs en héritage.
Alice est originaire de l'Angleterre rurale où elle a grandi(1), puis elle a commencé à travailler à Paris comme styliste pour John Galliano, Sonia Rykiel et Uniqlo. A la naissance de ses petites filles, Elsa (4) et Olive (2), les poupées qu'elle avait d'abord fabriquées par jeu et passion ont gagné en légitimité, et elle en fait maintenant un métier d'art qui correspond parfaitement à la combinaison de ses goûts pour les costumes, le théâtre, les contes et la nature.

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1 - Alice est la fille de Kate et James Lynch, artistes peintres anglais. Sa maman était ma correspondante anglaise dans les années 60, et nous correspondons toujours aujourd'hui !

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