[lu, extraits] cent mots dire et plus encore, recueil d'alain baudemont
[niguedouille] l'âge de madame est avancé

[retour] comment twitter m'a sauver...

... et Mossieur Resse m'a doubler !

image de la publicité Chanel avec Audrey Tautou à Istanbul Hôtel Cornelia à Belek, Turquie, hier dimanche, quatre heures du matin, heure locale. L'amie golfeuse avec qui je partage la chambre vient de partir pour l'aéroport et l'avion charter qui la ramène à Nantes. La navette reviendra dans deux heures chercher les trois parisiens du stage. Bagages faits, ne pas me recoucher, ne pas me rendormir. Je ressort mon iPad du sac. Pas de nouveaux messages depuis la soirée, peu d'activité sur mon agrégateur de flux. Le tour des blogs que je lis régulièrement est vite fait et ne m'apporte pas la distraction nécessaire pour rester éveillée. Les minutes sont longues. Et puis soudain, Twitterific me sauve ! C'est quoi ce fil de jeux de mots laids mais hilarants qui prennent Frédéric Lefebvre pour tête de turc ? Je cherche pas à savoir. Le jeu qui dure apparemment depuis un certain temps déjà, est évident : déformer le titre d'une œuvre littéraire et le nom de l'écrivain, pour créer la cocasserie, l'absurdité qui font rire. Cinq heures trente. Pas vu passer cette dernière heure ! J'ai pas été très productive, seulement deux contributions, mais lire celles des autres et faire chauffer mes méninges pour trouver une bêtise à twitter, m'ont tenu parfaitement éveillée, et sans effort conscient. Juste le temps de descendre les sacs, prendre un café, et la navette de l'aéroport est là.

Ladon, Gâtinais, ce lundi matin. Je n'ai pas encore retrouvé mon coin, mes petites affaires, mon train-train parisien.
Chez mon père, l'iPad sur les genoux, je tape le brouillon de ce billet, tout en lorgnant de temps en temps du côté de Google reader. Et là, damned ! Hervé a été plus rapide que moi, il a posté un billet marrant sur le sujet. Marrant et explicatif, où je comprends que le lynchage internautique a eu pour origine un lapsus calamiteux du ministre-de-je-ne-sais-quoi (dixit: Mon livre de chevet ? Zadig & Voltaire !). Un peu plus tard, c'est un autre billet de Gilda, cette fois ! Chacun de leur côté, ils saluent eux aussi la mobilisation humoristique des internautes pour une avalanche de vraies-fausses références littéraires. Il y en a sûrement plein d'autres, mais ces deux blogueurs là, je les connais et j'apprécie leur(s) humour(s).
Et maintenant, les médias s'y mettent aussi, franche rigolade en marge de l'horreur ambiante.
Tant pis, je posterai mon billet moi aussi, ce soir, une fois rentrée à Paris.

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