[visite] salon du livre de paris 2011, porte de versailles, suite et fin
mardi 22 mars 2011
C'est une note de lecture qui devait être ici ce matin, à la place de ce billet. Elle est commencée depuis plusieurs jours, pas finie, mais je n'arriverai pas à la publier avant de m'être vidée des impressions de trop-plein et de découragement que m'a laissées le salon du livre.
Tous ces livres ! Sans compter ceux que l'on ne voit pas, numériques ou pas. Sidération, paralysie, autisme.
Les comparaisons faciles fleurissent : hangar, entrepôt, marché couvert, maxi vide-grenier... ou, puisque le thème annuel était les littératures nordiques : un hyper Hic-et-Ah (comparaison valable aussi pour les visiteurs : promenade du weekend, familles, enfants, poussettes, etc.). Mais là-bas au moins, on sait à peu-près où l'on erre, on peut essayer les canapés, et la zone restauration est accueillante, simple, sinon de bon goût. Porte de Versailles, on se croirait dans la zone d’attente réservée d’un aéroport, il faut faire attention à ne pas marcher sur les (jeunes) visiteurs étalés au sol, à côté des conteneurs à déchets, le long des cloisons mobiles.
Un bon point paradoxal : il n’y a pas de traitement VIP ostentatoire au Salon du Livre. Pas de salons d’honneur où le champagne coule à flots. Ou alors ils sont bien cachés.
Tout ça pour dire que n’ai pas vu grand-chose du salon en tant que lectrice. Pourtant mon badge AUTEUR EN DÉDICACE m’aurait permis d’y passer tout le weekend... J’y suis quand même revenue le samedi après-midi, mais juste pour rechercher le porte-monnaie qu’un ami-visiteur de la veille avait oublié !
Deuxième petite chance : Audur Ava Olafsdottir est sur le stand des éditions Zulma. La charmante islandaise parle un français très correct, sa fille est née à Paris au siècle dernier, me dit-elle en signant un Rosa Candida que j'ai acheté pour l'occasion (je l'avais eu en service presse cet été, chroniqué, et donné à une amie tant j'avais aimé ce joli roman atypique).
Dernière surprise et arrêt juste avant la sortie : une belle voix.
La voix de Dominique Reymond. Pour un débat en direct sur France Culture : la voix des livres (audio-livres).
Plaisir de m'arrêter et d'écouter la comédienne dire son amour de lire pour les autres, même des textes difficiles qu'elle avoue certaines fois ne comprendre qu'à moitié !
Pour en finir avec le Salon du Livre de Paris 2011, je conseille la lecture de vrais comptes rendus de visite par des blogueurs que j’aime suivre :
- Miklos (sur Jorn Riel, Amélie Nothomb, Michel Serres)
- Gilda (une douche froide)
- Stephie (une petite virée)