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7 notes en février 2011

[faire-part] du blog au livre : où je fais mes débuts dans l'autoédition

et l'impression à la demande

Livre&plumeJe viens de mettre mes deux premiers petits bouquins au catalogue de TheBookEdition.com :

  • blogalams n°1 - un abécédaire, sélection de petites coupures variées du blogue de tilly (26 chroniques de a à z, 2005-2010), 82 pages, 8 euros, ISBN 978-2-9538874-0-2
  • blogalams n°2 - sélection de notes de lecture des œuvres de Marc-Edouard Nabe (7 chroniques nabiennes), 110 pages, 9 euros, ISBN 978-2-9538874-1-9

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[verbatim] Nabe l'anti-éditeur, ou comment internet a débouché les oreilles des lecteurs

et décousu la bouche libéré la parole de l'écrivain

En 2006, Marc-Edouard Nabe écrivait : “ Je marche par le bouche-à-oreille ; mais souvent la bouche est cousue et l’oreille bouchée… La plupart des libraires m’enfouissent comme si j’étais un déchet nucléaire ! ”. Le 16 février dernier, sur Europe 1, Michel Field interrogeait l'écrivain sur les nouvelles formes de censure des écrivains et de leurs œuvres. J'ai fait une transcription verbatim de cette partie de l'émission, en voici d'abord quelques extraits :

grâce à internet la parole de l'écrivain est libérée, et les oreilles de ses lecteurs sont débouchées “ Aujourd’hui, ce qui fait vendre un livre, c’est le bouche-à-oreille, principalement. C’est ça qui compte, et évidemment internet est un excellent haut-parleur de ce bouche-à-oreille. ”

“ La nouvelle censure, c’est le boycott. En effet médiatique, mais aussi le boycott des libraires, et évidemment surtout des journalistes. Vous savez, le choix des journalistes et le choix des libraires pour mettre en avant des livres, est une sorte de censure. Ce choix est déjà une façon d’exclure ou d’adouber certains ouvrages. ”

“ Tous ceux que j’appelle des parasites, il faut les faire éjecter. Il faut les sortir du jeu. Il faut récupérer le lecteur. Moi, j’ai bien eu cette expérience, vous venez de le dire. Ces six mille lecteurs m’étaient interdits. Y’avait un blocage, quelque chose qui bouchait l’accès à ce que j’écris, pour ces lecteurs. Et inversement. J’ai récupéré le contact direct, chair à chair, ce qui est paradoxal puisque ça passe par internet, entre mon écriture et ceux qui voulaient la lire. ”

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[vu] l'or du duc, film de jacques baratier et bernard toublanc-michel

Dorothée Blanck, "Bayadère" dans l'Or du Duc, film de J. Baratier, 1965 J'avoue : c'était ma première séance... à la Cinémathèque.
Ca faisait évidemment longtemps que je devais y aller !
J'y ai vu hier soir le délicieux L'Or du Duc (1965, noir et blanc). Film dit invisible pour des raisons obscures que n'a pas voulu expliciter Diane Baratier, la fille du réalisateur, présente à la projection (peut-être la double signature à la réalisation ?).
Film non restauré donc, car non exploitable...

Et pourtant... une distribution brillantissime et rare dans les premiers rôles (Claude Rich, Jacques Dufilho,  Monique Tarbès) comme dans les seconds  (Danièle Darrieux, Daniel Emilfork, Anny Cordy, Elsa Martinelli, Pierre Repp, etc.)

Dès la scène d'introduction, j'ai eu un choc : dans le rôle de La Bayadère dont les ondulations sont fatales au Maharadjah joué par Pierre Brasseur : Dorothée Blanck, la belle Dériveuse ! Un gros plan magnifique sur son visage... Elle fait d'ailleurs d'autres apparitions surprises au long du film.

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[extrait nabe] each day is valentine's day

Chaque 14 février, il faut écouter My Funny Valentine par Chet Baker...
En intro-bonus cette année, voici l'extrait de l'entrée du Vendredi 23 février 1990, page 3589, In:
Kamikaze, Journal intime 4, de Marc-Edouard Nabe

Let's Get Lost (1988) is a American documentary film about the turbulent life and career of jazz trumpeter Chet Baker written and directed by Bruce Weber (source wikipedia) “ Vu Let's Get Lost (“ Perdons-nous... ”) de Bruce Weber, un film sur Chet Baker : une merveille ! Finalement, les jazzmen ont eu de la chance : quand on voit les documentaires lamentables concoctés sur les écrivains !... Bud a eu Stopforbud de Jorgen Leth et Ben Webster, un très bon Big Ben, paraît-il... Ce Bruce Webster vient de composer, en noirs et blancs, avec des images d'archives, photos filmées, interviews de membres de sa famille tous plus détruits encore que le grand junkie au speedball (mélange de cocaïne et d'héroïne), un vrai film fictionnant la réalité comme je les aime. Même les palmiers, les plages, les auto-tamponneuses, les petits chiens et les pin-up ont leur place et leur sens dans ce portrait auquel le modèle, un peu avant de mourir, s'est prêté de bonne grâce avec son air de momie roublarde, ou de Christ ridé dans le vent d'une décapotable, selon les plans. Mosaïque parfaite. Les anecdotes des femmes de Chet se débinant les unes après les autres, comme les confidences de la mère avouant que son fils l'a "déçue" et celles des enfants essayant de culpabiliser leur père sont comme des chorus sur son standard intérieur. D'une séance d'enregistrement à une chambre d'hôtel, d'un festival de Cannes en Californie, Chet se raconte en mots, en notes, en sourires, en soupirs. L'édenté du Cool n'a jamais été plus poignant.

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[potacherie] la tarte et le suppositoire, roman de michel ouellebeurre

Editions de Fallois, janvier 2011, 48 pages

4 euros 80 sur amazon C'est idiot, mais c'est rigolo !

Présentation de l'éditeur :
Créé à l'automne 2010, le Prix Concours est destiné à couronner un ouvrage original.
Afin d'éviter les inutiles tentatives de corruption auxquelles se livrent certaines maisons d'édition, les membres du jury ont décidé, à l'unanimité, de respecter un strict anonymat.
Le Prix Concours 2010 a été attribué à La tarte et le suppositoire de Michel Ouellebeurre.

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[remembrance] les ricochets de nos vies...

image subtilisée sur google : Berneval s/r Mer - Vue Générale du Petit Berneval - "La pluie cesse, nous arrivons à Berneval le Petit, qui se trouve sur la hauteur - pour aller à la mer il faut descendre à pied, les voitures ne peuvent y aller - toute petite plage - 2 ou 3 cabines et c'est tout" Ce matin j'ai reçu un petit caillou virtuel à travers l'écran de mon iMac.
Il venait de la plage normande de Berneval, du pied de la falaise. Du plus loin de ma petite enfance.

Evidemment, c'est moins poétiquement que Google Reader m'a alertée : un nouveau billet publié par worldofdream.

C'est le blog de Gérard, un fidèle ami-lecteur-commentateur qui ne savait pas en publiant son article, que le galet de Berneval allait ricocher si loin, jusque dans mon histoire familiale ancienne.

 [ Passez la souris sur l'image pour lire la transcription de la correspondance, et/ou cliquez dessus pour l'agrandir ]

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