[interlude automnal, 2]
[expression] pour en avoir le coeur net

[vu] le nom des gens, film de michel leclerc

Sara Forestier et Jacques Gamblin dans Le nom des gens, comédie de Michel Leclerc et Baya Kasni Ces gens-là sont fort recommendables.

Mon billet n'est donc pas fait pour la promo d'un film absolument réussi qui va j'en suis sûre trouver son public. Ses atouts sont multiples à commencer par le talent des comédiens, premiers et seconds rôles, l'intelligence du scénario, la vivacité du montage, la bo (magnifique générique de fin).

Dans la salle cet après-midi, les rires fusaient, contagieux. Cette comédie est suffisamment complexe et bien fichue pour que chaque spectateur y déniche des pépites burlesques qui semblent avoir été glissées là spécialement à son intention par le réalisateur et sa co-scénariste.
Comme par exemple, le clavier Marsan...
Autour de moi, on a dû se demander ce qui, dans cette histoire de clavier de machine à écrire ergonomique, déclenchait mon hilarité bruyante !

Pauvre vieux monsieur Marsan, je me suis souvenue de lui... et cela me faisait bien rire de le retrouver ainsi presque trente ans plus tard, en personnage malgré lui d'une comédie des années 2010.


A l'AFNOR où j'ai travaillé dans les années 80, Claude Marsan venait faire normaliser son invention après l'avoir faite tester dans... les gendarmeries. Si les gendarmes ne tapent plus leurs procès verbaux d'un seul doigt c'est peut-être grâce aux nombreux tests que Monsieur Marsan leur faisait exécuter dans ces années-là. Malheureusement aucun constructeur n' a suivi les recommandations Marsan, qui bien qu'ergornomiques, n'étaient peut-être pas économiques. Le clavier Marsan n'a pas eu le succès international dont son inventeur obstiné rêvait.
Dans mon souvenir, ce très vieux monsieur faisait souvent le siège de nos bureaux - on ne parlait pas encore de harcèlement au travail - et nous nous vengions un peu minablement en nous moquant très peu charitablement de son grand âge, de ses noeuds pap', et de son vieux cartable de cuir. J'ai retrouvé grâce à gougueule, une image de ce temps-là :

Claude Marsan et son clavier

quelques vraies chroniques du film... chez :

 

 

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