[extrait, nabe] yves saint laurent déjà ailleurs
[agenda] festival radicalement indescriptible de clowns

[cover page] la salegossitude de marc-edouard nabe

... je ne suis pas un modèle, je suis un exemple...Nabe répondant aux journalistes de chronic'art qui l'interrogent sur l'esthétique du "sale gosse", apogée de la posture nabienne :

" C'est peut-être l'âge. A 50 ans le type ne retient plus du tout son côté sale gosse. Il y a le "bogossitude" de Mickaël Vendetta, moi je suis dans le "salegossitude" ! (Rires). Et cela vaut depuis mon premier Apostrophes jusqu'à aujourd'hui, en passant par L'Idiot International. A partir du moment où [le narrateur de L'Homme qui arrêta d'écrire] cesse d'écrire, il retombe naturellement en enfance. Il a donc un regard à la fois pur et déconneur que les autres n'ont plus du tout."

Voici ce que Nabe écrivait dans Kamikaze. Il allait avoir trente ans :

"... gravir une à une les marches de la Carrière d'un homme de lettres, de livre en livre, convaincre les critiques les plus réticents par l'usure et la patience, ça ne m'intéresse pas... Finir en Sollers à 52 ans, sortant son vingtième livre pour se faire mépriser chez Pivot, non. Je ne veux pas terminer en homme de lettres. Jamais."

A l'exception d'une petite erreur de pronostic sur la longévité d'Apostrophes, on ne pourra pas dire que Nabe a varié d'un iota dans la progression linéaire de son plan de carrière !

A cinquante et un ans, il illustre sur la couverture de Chronic'art ce qu'il ne cessera jamais de penser, d'écrire et de vivre !

voir aussi mes billets plus anciens (depuis 2005) autour l'oeuvre et de l'actu de Marc-Edouard Nabe : dans la catégorie nabe

Commentaires