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12 notes en octobre 2009

[fan de] christophe alévêque en super rebelle (... enfin ce qu'il en reste)

Dans son style inimitable, le directeur de publication de Siné Hebdo (et patron du comédien) recommande chaleureusement le spectacle de son employé !
(je n'ai malheureusement pas su e-transcrire fidèlement la fameuse écriture scripte de Bob Siné)...

illustration pour le spectacle du Théâtre du Rond-Point  "Mesdames, si vous n'avez pas peur de mouiller vos petites culottes et vous Messieurs, de compisser vos slips Kangourou ou vos calfutes Damart, allez voir et écouter notre ami Christophe Alévêque dans son show jubilatoire "Super rebelle... enfin ce qu'il en reste" qu'il a commencé au Théâtre du Rond-Point aux Champs Elysées et qu'il va continuer jusqu'au 14 novembre sans débander. Exemplaire feu d'artifice anti-cons ! Allez hurler avec lui, à plein poumons, pour clôturer ce spectacle vivifiant, la belle chanson des partisans italiens, "Belle ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao", qui donne envie irrésistiblement de descendre dans la rue et de saccager le Fouquet's ! Merci Christophe !"

extrait de la chronique : siné continue à semer sa zone

Au moment de l'innénarable "Donnez-nous mille colombes", ce sont des billets de 500 euros qui pleuvent des ceintres du théâtre, j'en ai ramassé quelques uns... !

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[citation] et tout ça ça fait d'excellents français...

... et un excellent billet de mossieur resse dont je ne résiste pas à recopier la conclusion :

bannière google.fr du jeudi 29 octobre 2009, cinquantenaire d'Astérix et Obélix
"mon identité nationale" : apatride par raison, français revendiqué de culture, breton de coeur et celte par imagination, parisien de souche, belge et amazonien métis d'origines, hétérosexuel pratiquant, bisexuel potentiel par freudisme bien compris, laïc de conviction, judéo-chrétien d'éducation, cyclothymique par penchant, anar de tripes, de droite par pulsion, de gauche par générosité, de centre par prudence, et désespéré par nature.

Au même moment j'écoute Notre Dame de Notre Identité Numérique chez Pascale Clark sur France Inter, qui passe après la commissaire de l'exposition Astérix à Cluny, et après Pierre Nora venu annoncer la réédition de l'Histoire de France de Ernest Lavisse en vingt-sept volumes.

Bien incapable de définir mon identité nationale à moi (comme beaucoup d'autres choses personnelles hmm hmm), je pencherais plutôt pour dire ce qu'elle n'est pas :
mon ident' nat' n'est pas politique, n'est pas..., n'est pas..., etc.


[coup de gueule] protection escroquerie

Extincteur C'est l'histoire d'un très vieux monsieur qui vit seul dans une maison confortable bien trop grande pour lui.
La maison est protégée contre l'incendie comme un site industriel seveso.
Ca lui coûte très cher : deux contrats de maintenance, quatre visites par an, un gros chèque à signer à chaque fois. Car à chaque visite, un commercial zélé convainc le vieux monsieur de rajouter un extincteur ici ou là, de remplacer les anciens par des modèles plus modernes donc dit-il plus efficaces. Et si le vieux monsieur n'obtempère pas, son assurance refusera de le couvrir en cas de pépin, lui dit-on.
Il va finir par y avoir un extincteur dans chaque pièce de la cave au grenier. Alors que le vieux monsieur ne fait plus jamais de feu dans sa cheminée depuis des années... qu'il est au tout électrique, chauffage, cuisson... et que la voiture ne sort plus du garage. Les derniers modèles d'extincteur installés pèsent plus de trente kilos et ne peuvent être manipulés que par l'abonné assidu d'une salle de musculation.

Existe-t-il une "protection escroquerie" pour les vieux ? Comment les protéger contre la maltraitance financière ?

[les détails de l'arnaque à l'extincteur, dans la suite de cette note]

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en revenant de l'expo

de Byzance à Istanbul, un port pour deux continents
Galeries nationales (Grand-Palais, Champs-Elysées) jusqu'au 25 janvier 2010

Vue du port de Constantinople - Ivan Aivazovskii (1817-1900) - Paris, musée du Louvre - (c) Photo RMN / Gérard Blot
D'abord la fin. La boutique de l'expo, judicieusement placée, évidemment.

En dehors des tourniquets de cartes postales, et des gadgets d'inspiration iznik (cependant tout est de bon goût), plusieurs tables croulent sous les piles : littérature turque, et étrangère ayant pour sujet la Turquie, histoire, livres d'art (de haute tenue culturelle, tout ça). Il y a même du Léon Bloy ! Depuis peu que je connais l'écrivain, et que je commence à le lire, je suis comme Blanche-Neige, j'en vois partout.

Je cherche en vain sur la même table que Bloy : Visage de turc en pleurs, de Marc-Edouard Nabe. Par acquis de conscience, je consulte avec la responsable de la boutique la liste de tous les ouvrages en vente. Nib de Nabe.
J'achète quand même l'édition de 1966 au Mercure de France des Oeuvres de Léon Bloy avec Byzance et Constantinople. Dans Visage de Turc en pleurs, il y a une analyse de l'étude de Bloy qui est elle-même un livre sur un livre : L'Epopée byzantine de Gustave Sclumberger (1906).

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[niguedouille] honneur et bonheur de lire...

Depuis hier me voilà embringuée dans une nouvelle aventure du web 2.0 !

Cdlrl L'initiative chroniquesdelarentrée.com à laquelle j'ai participé cet été en lisant et chroniquant un roman, prépare son bouquet final : la remise le mardi 10 novembre, de prix littéraires décernés par un jury de blogueurs.

Je fais partie du jury (une sorte de revanche à l'échec répété chaque année de ma candidature au jury du prix Inter !).
Hier je suis allée chercher les quinze livres qu'il faut que j'ana-lise avant le 4 novembre.

Qu'allais-je faire dans cette ga-lire ?
Je vous le dirai le 10 novembre... en attendant je vais me faire plus rare sur mon blogue !


[citation] qui a peur de marguerite duras ?

A Trouville le weekend dernier, Laurent Terzieff recevait le prix Marguerite Duras.
La belle Dériveuse y était, et se souvient sur son blogue :

Marguerite Duras au Café Central, Trouville



"Jacques Sternberg et Marguerite Duras étaient des habitués du Central, la brasserie in de Trouville. Sternberg n'avait jamais osé aborder la femme écrivain, j'espère qu'aujourd'hui, là où ils se trouvent, ils devisent enfin ensemble."


[citation] léon bloy, le téléphone, et la machine à écrire

Dans l'une des Histoires désobligeantes, je lis ceci, écrit vers 1890 :

"J'ouvre ici une parenthèse, complètement inutile d'ailleurs, pour déclarer que le téléphone est une de mes haines.
Je prétends qu'il est immoral de se parler de si loin, et que l'instrument susdit est une mécanique infernale.
Il est bien entendu que je ne puis alléguer aucune preuve de l'origine ténébreuse de cet
allonge-voix, et que je suis incapable de documenter mon affirmation. Mais j'en appelle aux gens de bonne foi et d'esprit ferme qui en ont usé.
Le bruissement de larve qui précède l'entretien n'est-il pas comme un avertissement qu'on va pénétrer dans quelque confins réservé où la terreur, peut-être, surrabonde... si on savait ?
Et l'horrible déformation des sons humains qu'on croirait étirés sous un laminoir, qui ont l'air de n'arriver à l'oreille qu'à force de se distendre monstrueusement, n'est-elle pas aussi quelque chose d'un peu panique ?
Il y a peu de jours, un vieux garçon de bains scientifiques, appointé spécialement pour le massage des découvertes
utiles, au hammam d'un puissant journal, célébrait la gloire d'une usine anglaise qui venait d'exterminer l'Ecriture.
Il paraît qu'une lumineuse machine va destituer la main des hommes qui n'auront plus du tout besoin d'écrire, et le fantoche invitait naturellement plusieurs peuples à se réjouir d'un tel progrès.
J'imagine que le téléphone est un attentat plus grave, puisqu'il avilit la Parole même."


[fan de] dessins de Fix, le blogue

- Les nouveaux usages seront-ils : seulement "en ligne" ?
- Les supports physiques deviendraient-ils complètement obsolètes ?
compte rendu illustré du BarCamp Fibre FING du 3 octobre 2009

Retrouvez Fix et ses dessins sur son blog !

Ce dessin de Fix est extrait de son compte rendu illustré d'un séminaire extrêment sérieux et pointu : le FibreCamp sur les usages et perspectives du très haut débit

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[danah a dit] il y a des jours où je me sens... garce !

Très longtemps que je n'avais pas donné ici de nouvelles de danah boyd...

Pour être franche, je boudais un peu l'universitaire de Berkeley devenue employée de M$, il y a presque un an. Sur son blogue, elle changé d'avatar et abandonné le look punk que j'aimais bien. Et puis ses billets publics sont devenus plutôt rares. Alors en septembre, je m'étais dit, tiens celui-là, peut-être... mais j'ai finalement attendu trop longtemps, et Ulysse H. m'a devancée en traduisant le billet de danah en français, ici


Mais de quoi donc s'auto-accuse-t-elle, la passionaria des technologies de communication avancées ?


Garce
  • de ne plus avoir le temps, ni l'envie, ni l'énergie de suivre les nouveaux développements des réseaux sociaux
  • de ne pas répondre aux messages personnels sur facebook, twitter, et compagnie
  • de se sentir noyée... impuissante... saoûlée... devant la multitudes des possibilités alternatives pour communiquer
  • de devoir demander aux autres de se plier à ses choix, d'utiliser ses outils à elle, égoïstement
  • de devoir renoncer à prendre en compte les préférences d'autrui, parce qu'elles sont en nombre toujours croissant, et chaque jour plus différentes les unes des autres
  • de se replier sur la communication par mail, rien d'autre ou presque

[conf] un individu seul est-il possible ?

Quaibranly Hier en fin d'après-midi, c'était la rentrée de l'Université populaire (sic) du quai Branly (conçue et animée par Catherine Clément, philosophe).

Prenant très au sérieux mon nouveau statut de retraitée, j'entrouvrais ainsi fièrement le volet culture et enrichissement personnel de mon nouvel emploi du temps.
Je ne suis pas assez pointue en histoire de l'art pour aller sur les bancs de l'Ecole du Louvre, ni suffisamment manuelle pour des cours de poterie, tapisserie, ou modelage. Me revoilà donc, à temps très partiel, sur les bancs d'un amphi, le Théâtre Claude Lévi-Strauss du musée du quai Branly (calme, confort et technicité, voir photo).

Roland Jouvent y donnait hier la première des dix conférences du cycle Est-ce ainsi que les hommes vivent ? et tentait de répondre à la question : un individu seul est-il possible ?

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