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7 notes en août 2009

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Ma chronique sur Les succursales du ciel de Gérard Pussey est là aussi.

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[souvenir] internet, remède à la nostalgie, à l'apathie et au sybaritisme...

Depuis son "évaporation" aux Etats-Unis en décembre 1981, il se faisait appeler Michael. Mais pour moi il était resté Micha, l'ami polonais de papa qui nous rendait souvent visite depuis la Suisse où il s'était d'abord réfugié dans les années cinquante. Les deux amis s'étaient connus à vingt ans dans des circonstances tragiques (les camps de travail à Berlin entre 1943 et 1945), perdus de vue dans les années 80 lorsque Micha ne pouvant supporter le destin de son pays natal, s'était évaporé aux Etats-Unis, puis retrouvés il y a quelques années seulement grâce à internet (et surtout à mon beau-frère qui avait étudié au MIT où Micha avait atteri à soixante ans passés !) .

lettre de Micha à Charles, 15 juin 2008En juillet dernier sa femme Krystyna m'avait appris son décès par mail. Il y a quelques jours chez mon père j'ai retrouvé une  lettre extraordinaire que Micha lui avait envoyée il y a un an. Micha y essayait une nouvelle fois de convaincre son vieux copain de se mettre aux nouvelles technologies de l'information. Peine perdue, hélas. Et pourtant, le ton, l'acceptation résignée du grand âge, mais aussi l'optimisme, l'admiration du vieil homme de formation scientifique pour les progrès de la communication sont infiniment touchants.

En souvenir de Micha - Michael Lawina, 1916-2009 -, je retranscris le texte de sa lettre à mon père, dans la suite de cette note, avec sa syntaxe personnelle et ses fautes d'origine.

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[masse critique] Les succursales du ciel, roman de Gérard Pussey

Fayard, 282 pages

Babelio, Chroniques de la rentrée littéraire, et moi, avons le plaisir de communiquer :

ce blog a décidé de s'associer à un projet ambitieux : chroniquer l'ensemble des romans de la rentrée littéraire !  Vous retrouverez donc aussi cette chronique sur le site Chroniques de la rentrée littéraire qui regroupe l'ensemble des chroniques de blogueurs réalisées dans le cadre de l'opération. Pour en savoir plus c'est ici.

Cosmos

Le héros de Gérard Pussey atteint la soixantaine, ce qui n'est pas vieux, franchement ! J'en sais quelque chose. Mais une femme c'est pas pareil ; le mauvais passage pour nous, c'est la cinquantaine. Bref, le héros est un homme qui n'est pas-du-tout-mais-pas-du-tout préparé au vieillissement (situation commune, surtout chez les hommes...)

Comme Ulysse, Julien Dufour a fait de sa vie un long voyage parsemé de péripéties tragi-comiques (surtout vers la fin) ; mais les accostages successifs qu'il va tenter pour aborder enfin à des rivages de douceur, vont être encore plus cahotiques que ceux du vainqueur d'Ajax.

L'histoire de Julien Dufour est celle d'un babyboomer passé par la case soixante-huitard, qui vit très mal sa métamorphose pourtant inéluctable et bien prévisible en papyboomer.

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[gougueule] atterissages

je n'avais jamais donné dans le genre, que je snobais même un peu... enfin, voici une mini sélection de requêtes google qui m'ont valu quelques rares visites estivales ces derniers jours (j'ai corrigé l'orthographe de certaines car c'est le fond qui me plait plus que la forme) :

écrivains français ayant vécu à Patmos

phrase pour se souvenir des 7 couches osi

j'ai trop attendu il est parti

comment faire le croquant d'un crumble

et puis toujours, les valeurs sûres pour atterir chez moi : Jacques Benveniste, Sami Frey, Marc-Edouard Nabe !


[niguedouille] chien et chat

Chienchat Ce sont des amies d'enfance, jamais complètement perdues de vue.

Elles sont du même signe d'eau, pourtant l'une est chat et l'autre est chien.

Je ne parle pas d'astrologie chinoise, ni de leurs préférences animalières, elles n'ont chacune ni chat ni chien. Il s'agit de tempéraments, de traits de caractère, et de grandes tendances comportementales.

Les voyant s'agacer quelque fois mutuellement, se faire des reproches directement ou par personnes interposées, j'ai voulu essayer d'expliquer à l'une et à l'autre que cela tient d'évidente façon à leurs personnalités différentes et que rien n'y pourra rien changer, jamais. Qu'il faut qu'elles le comprennent, se comprennent, et s'en accommodent. D'autres témoins que moi se sont étonnés parfois que la patience de l'une et l'irritabilité de l'autre ne les aient pas déjà menées depuis longtemps à une rupture définitive.

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[relu] alain zannini, roman de marc-edouard nabe

Editions du Rocher, 2002, 809 pages

Cet ouvrage épuisé n'a pas été réédité, ni publié en format poche ; on ne le trouvera à la vente que d'occasion, et en prêt dans de trop rares bibliothèques municipales

! mise à jour janvier 2010 : maintenant disponible sur marcedouardnabe.com, 50 euros (jusqu'à épuisement du stock)

Patmos

En mars dernier lors d'une rencontre avec l'auteur, nous avions parlé de Patmos, donc de Alain Zannini, et je lui avais raconté ma petite anecdote sur le nageur de Patmos, Jean Piat [lien].

- alors vous avez vu ? j'en parle dans AZ, me dit-il ! et aussi d'un autre Jean de théâtre, Jean Marais !

A ma grande confusion, je n'avais aucun souvenir d'avoir encore une fois croisé le beau Jean (celui qui est encore vivant), mais cette fois-là entre les lignes du roman de Nabe. Bien sûr m'est venue aussitôt l'envie de (re)trouver l'extrait en question.

AZ c'est huit cent et quelques pages, et je pensais en avoir pour tout un été, que du coup j'espérais presque pluvieux. Hé bien, il n'a fait ni moins ni plus beau qu'un autre mois de juillet dans la Bretagne des forêts et des marais où je passe mes vacances. Pourtant la relecture de AZ ne m'a pas pris plus d'une semaine du début de l'été.

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