où je m'offre une danseuse
mardi 10 mars 2009
callipyge, piercée au nombril
pas épilée sous les bras, blonde peroxydée
déhanchée, cambrée
le soutif à la dérive
telle qu'elle est, elle me plait, énormément
(ses couleurs sont en vérité beaucoup plus vives que ça)
mise à jour du 7 février 2023 : j'ai retiré l'illustration d'origine de ce billet pour ne plus payer de droit d'exploitation d'une pièce d'art visuel protégée ; il s'agissait du dessin aquarelle de Marc-Édouard Nabe que j'avais acheté et photographié chez moi : La danseuse (elle n'est plus sur mon blog, mais elle est toujours sur mon mur et je la regarde en ce moment même !)
C'est en rentrant dimanche soir que je trouve l'annonce de l'exposition, sur le Filet. Le vernissage (lien) a eu lieu jeudi. Ça tombe bien j'ai justement prévu tout le lundi pour moi toute seule. Je vais aller la voir cette exposition, et aussi les dessins de Pierre Etaix (lien) au Musée en Herbe qui n'est pas loin, au 21 rue Hérold. Pour finir, j'irai à l'Escurial voir Séraphine.
J'ai vu Séraphine, le film. J'ai vu Pierre Etaix' Position. J'ai marché, il faisait beau. Mais je me suis cassée le nez sur les vitrines de l'Office de Tourisme du Liban, 124 rue du Faubourg Saint-Honoré, qui sert de galerie pour l'expo Les Orients de Nabe.
Ouverture du lundi au vendredi de 10 heures a 16 heures, jusqu'au 24 mars. Mais mon lundi à moi, le neuf mars, c'était comme qui dirait noël là-bas, on fête la naissance du Prophète, les administrations et services sont fermés. C'est ce que m'apprend Paul mon ami de Beyrouth, le soir même via skype.
Je suis restée un moment à me tordre le cou pour regarder les tableaux à travers les vitres. C'est là que la petite danseuse du ventre, un pastel, à côté d'une princesse à l'oiseau nettement plus convenable, m'a aguichée, plus que je ne l'ai repérée.
Alors, j'ai photographié les cavaliers dans la vitrine. Une fantasia rue du Faubourg Saint-Honoré. Les passants me regardaient moi, prenant maladroitement mes photos, mais ils n'avaient pas un regard pour les tableaux, pour les chevaux. Pourtant qu'est-ce qu'ils sont beaux, et grands, et vivants. Ça m'a rappelé l'histoire du Washington Post (lien) avec Joshua Bell.
Et je suis revenue le lendemain à l'heure du déjeuner pour acheter la danseuse.
Retrouvez sur ce blog mes billets plus anciens (depuis 2005) autour l'oeuvre et de l'actu de Marc-Edouard Nabe :
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