[niguedouille] si tu peux pas tant pis . . .
mercredi 21 janvier 2009
. . . j'en f'rai pas une maladie !
Tant pis aussi, si je déçois mes admirateurs inconnus et muets, mais c'est tout ce que m'inspirent les cérémonies d'inauguration d'Obama (aux States, ils "inaugurent" leur président). J'ai déjà dit il y a plusieurs semaines à mes amis américains, les vrais, toute l'admiration et le respect que j'avais pour eux d'avoir réussi l'élection d'Obama. Pour la suite du programme Yes We Can!, qu'il(s) puisse(nt) faire pour le mieux est ce que je leur souhaite de tout mon cœur. Mais pour leur show autour du 20 janvier 2009, désolée, j'ai zappé. Pas vu une seule image en direct. A la place je suis allée au Petit Journal St Michel, swinguer en live avec Marcel Zanini et son orchestre (oui, encore !).
Et c'est comme ça que m'est venu le titre de ce billet (non, je n'ai pas honte !).
Comme la fois précédente au Duc des Lombards, Odile Etaix est venue chanter trois morceaux avec les musiciens. Odile Etaix, c'est la seconde Madame Pierre Etaix.
Pierre Etaix, grand monsieur, du cirque, du théâtre, du cinéma. Son personnage, le clown Yoyo. Pierre était marié avec Annie Fratellini, grande dame, clown, etc... disparue trop tôt. A cause d'un imbroglio juridico-business, les films de Pierre Etaix ne peuvent être ni restaurés (ils ne lui appartiennent plus), ni distribués. On ne les verra plus, jamais, nibe, nada, ni en salles ni a la télé. Comment un artiste pourrait-il supporter que ses oeuvres ne soient plus montrées au public, aux jeunes ? Scandale (un peu comme pour Tati pendant un temps). Pierre Etaix était là hier soir, vieux monsieur cassé, beau visage blanc, sourire et yeux joyeux, dans un magnifique blazer rouge.
Je m'en veux encore de ne pas avoir eu le courage d'aller le saluer, hier.