bouche-cousue à oreille-bouchée
jeudi 29 janvier 2009
"Je marche par le bouche-à-oreille ; mais souvent la bouche est cousue et l’oreille bouchée… La plupart des libraires m’enfouissent comme si j’étais un déchet nucléaire !"
C'est le constat que faisait Marc-Edouard Nabe en 2006, vingt ans environ après avoir publié son premier ouvrage à l'age de de vingt-six ans, et qui fut suivi de vingt-six autres livres, soit près de vingt mille pages.
Cela signifie qu'il faut déployer des efforts
importants et avoir une motivation très particulière pour découvrir et lire cet écrivain singulier devenu confidentiel malgré l'étendue et la qualité de sa production littéraire. Pour Marc-Edouard Nabe, le bouche à oreille n'a pas fonctionné dans le sens attendu, il
semblerait.
Marc Edouard-Nabe ? Un destin littéraire inverse de celui de Michel Houellebecq, A cinquante ans aujourd'hui, il n’est certes plus le jeune écrivain prometteur mais dérangeant qui faisait scandale dans les médias à la fin des années 80. Il a annoncé dans Le Vingt-Septième Livre, qu’il ne publierai plus, et expliqué pourquoi. C’est une forme d’autodestruction littéraire.
Savourez cet extrait où il raconte son voisinage
d'immeuble amical, rue de la Convention Paris XVème, entre 1991 et 99 avec... Michel Houellebecq !
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