Previous month:
octobre 2007
Next month:
décembre 2007

10 notes en novembre 2007

Cadeaux de noël 2.0

Herosquotidien des étoiles pour vos héros du quotidien
                                          

                                            

  .                                    un site de familleHellotipi hellotipi pour  les cousins de province


.


Souslalune

de jolies écolonies de vacances pour vos petits parisiens

 

.

                               une adhésion (gratuite) à Francophilia pour l'oncle d'amérique

Francophilia

 

 

 

 


Tant qu'il y aura des blogues

-- Aujourd'hui mort de Fred Chichin, pensées pour Catherine Ringer, leur musique dans nos oreilles --

Quand j'ai ouvert un blogue il y a  trois ans, nous n'étions pas encore très nombreux, et comme souvent l'exemple - certains pensaient, la mode - venait des States. Puis j'ai arrêté un temps et repris il y aura bientôt un an. A mon étonnement je n'avais trouvé alors que peu de changements, même après dix huit mois complètement en dehors de la blogosphère. Presque pas de bouleversements dans les mises en page, à peine dans les contenus, les anciens toujours là, fidèles grognards au poste, et beaucoup de petits nouveaux encore plutôt admiratifs et respectueux de leurs aînés.

Un an plus tard on sent que ça bouge de fond en comble, dans tous les sens.

Lire la suite "Tant qu'il y aura des blogues" »


[sur la route] Dépendouillons-les !

Perenoelpendu De Auxy-Gare à Mespuits en passant par Champmotteux (mon préféré) on dresse les gibets dans tous les villages beaucerons. De quand date cette coutume sadique ? Pourquoi pendre partout ces pauvres pères noël ? C'est moche et grotesque.

Si ça se trouve ce sont les fabricants de bouées canard et autres cachalots gonflables qui ont trouvé là un créneau sur le marché pour l'hiver ?


[devant la télé] Humour à la papa

Sur Canal, Laurence Ferrari asticote Bernard Laporte. Savoureuse description en images de sa récente évolution politicosociale. D'un côté un Laporte emprunté, la voix qui déraille, pour sa première séance de questions à l'Assemblée Nationale. Et tout de suite après les images du Laporte-d'avant, éructant et gesticulant dans un vestiaire lors de la mi-temps d'un match de rugby :

- PAS DE FAUTES. Jeu-neu-veux-pas-deu-fôt's, pas--deu--fôt's !

Et papa, 87 ans, qui explose de rire et commente :
- Ben maintenant il peut toujours le dire à sa dactylo !


[histoire ancienne] Les premières mailles du Filet

Ce weekend, le dossier de Le Monde 2 était consacré à La vie connectée.

Gaucklermorecoffeepleqse

La blogosphère va certainement en retentir d'échos, ces prochains jours.  Je ne ferai pas ici une énième chronique des NTIC, mais je voudrais partager ce qui m'a personnellement touchée dans ce dossier : la rubrique Archives relatant L'aventure de l'Internet.

Le Monde avait publié le 5 août 2006 un article de Stéphane Foucart  : La France rate le rendez-vous. Il était consacré à Louis Pouzin, l'informaticien chercheur  français. Je me souviens que son surnom c'était Luiggi, et qu'à l'Inria et au Cnet, il a été le patron d'Hubert Zimmermann, lui même mon boss pendant près de 20 ans.

Un peu comme pour le Concorde, ou le train monorail, la recherche en télématique avait été un moment à la pointe de l'innovation mondiale, et pour d'incompréhensibles (pour moi) raisons politicoéconomiques, l'industrialisation et la pénétration auprès du grand public n'avaient pas suivi des avancées scientifiques et techniques françaises pourtant prometteuses. Avec le projet de réseau Cyclades de Louis Pouzin et les développements ultérieurs de son équipe de chercheurs, nous aurions pu figurer parmi les pionniers du monde Internet, alors que nous n'en sommes que les utilisateurs, bien peu acteurs de ses développements, et surtout des observateurs dépités ou râleurs devant la domination américaine sur le Réseau.

Lisez la suite pour comprendre pourquoi je suis si fière malgré tout, d'avoir été un témoin inactif mais direct dans cette aventure technologique passionnante née dans les années 70, au siècle dernier.

* illustration: More coffee please de Geneviève Gauckler, graphonaute .

Lire la suite "[histoire ancienne] Les premières mailles du Filet" »


Arlington Park, roman

Arlington Rise, ce n'est pas tout à fait Wisteria Lane, mais les épouses et mères désespérées qui y résident partagent avec celles de la série américaine leur lucidité dévastatrice (enfin celle que les fans - comme moi - leur prêtent).

Arlingtonpark L'écriture de ce roman est très particulière. Comment dire. J'ai été agacée mais scotchée par le style bizaroïde du tandem formé par Rachel Cusk et sa traductrice, Justine de Mazères. Pas de risque de s'endormir, rien n'est monocorde. Elles font alterner les passages où l'écriture est classique, normale, facile, avec d'autres complètement décalés, où les adjectifs télescopent les termes qu'ils qualifient, les verbes dérapent, les métaphores explosent. Parfois je n'ai pas aimé du tout ces jeux de bascule, et souvent j'ai trouvé ça génialement original, parfois j'ai trouvé ça ridicule, à d'autres moments cela illustre à merveille le propos de l'auteur.

Pour preuve, je vous propose dans la suite de cette note deux paragraphes au début du roman. Le premier est en mode normal, le second en mode... alternatif.

Lire la suite "Arlington Park, roman" »


[dans le métro] Le fou d'amour

Joker Le petit jeune homme est plutôt ordinaire, ni grand ni gros, le teint frais et bien rasé. Il rit aux anges et joue au tourniquet comme un enfant en s'accrochant à la barre centrale. Il exécute quelques gambades légères d'un bout à l'autre de la rame. On le regarde amusés ou un peu inquiets, selon. Lui ne voit personne sauf lui-même peut-être mais pas sûr quand il se plante devant la vitre de la porte et adresse des sourires complices à son reflet. Toujours sautillant il forme avec ses doigts des petites boucles dans ses cheveux, des accroche-coeurs sur son front, et vérifie leur arrangement chaque fois que ses voltes le rapprochent des vitres. Il est descendu à ma station et il a disparu devant moi sur le quai puis dans les escaliers de la sortie, toujours cabriolant, étrange et souriant.