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8 notes en octobre 2007

Devant le Lutetia

- C'EST CA MON VIEUX C'EST CA !

D’abord la voix rocailleuse, que je reconnais. Puis la silhouette, puis le regard habité sous les sourcils mobiles. C’est seulement quand on s’appelle Richard Bohringer, qu’on peut téléphoner dans la rue sans être ridicule. Et ça devient un monologue de théâtre joué sur le trottoir, pour une seule spectatrice.


[réclame] Mes sièges de Liège...

... sont arrivés de Belgique par transporteur jeudi dernier et j'avais promis à la boutique Quatuor de mettre des photos sur mon blogue si j'en étais contente. Comme je suis ravie, voici :

Ilovebelgium_multi_2 Salleamanger Cuisine

 


Le site est très bien fait, l'accueil est charmant, le suivi sans défaut, bravo.


Il y a aussi un Bureaublog : madeco.be

Le modèle de chaise que j'ai choisi est un "à la manière de" d'un modèle design chez First Time. Pour le prix de mes quatre chaises Angelina, j'aurais eu une Clara... Les chaises de la cuisine sont inspirées du mobilier de jardin du Luxembourg. Le fauteuil à roulettes ressemble à un modèle Artelano dont le prix m'avait fait fuir.


Un jour je ferai tomber un vélo

Lisez-ceci et après vous ne pourrez plus jamais dire que je n'aurai pas prévenu

Hier je marchais. J'ai marché une heure. Depuis mon bureau jusqu'à la maison. Rue de Verdun à Gentilly - Poterne des Peupliers - stade Charléty  (20mn) -  Parc Montsouris, en diagonale - avenue René Coty - Denfert- Rochereau (40mn) - petit crochet rapide rue Daguerre pour l'ambiance - rue Froideveaux, le long du cimetière Montparnasse - avenue du Maine - Place de Catalogne (50mn)  - le sommet du mont Parnasse - la plus belle vue de Paris sur la Tour Eiffel - la maison (55mn). Je me dis qu'aux beaux jours il faudra que je fasse ce superbe trajet  à pied, une fois par semaine, au moins.

Un bémol, les bicyclistes fous, inconscients, ou simplement irrespectueux, qui roulent sur le trottoir, taversent les avenues sur les passages protégés en pédalant et slalomant entre les pédestres. Je me suis retenue à plusieurs fois de ne pas balancer mon bras prolongé d’un grand sac devant leur gueule guidon pour les faire tomber. Et pourtant tout du long de ce parcours, le cheminement pour cyclistes est sécurisé, dans les deux sens, le long du tram, le long des avenues, pistes matérialisées, carrefours aménagés, couloirs de bus (je sais c'est dangereux pour eux les couloirs de bus, mais beaucoup moins les jours de grève !).


[citations] Marie Trintignant

J'ai changé sans autorisation, le titre original du billet de Laurent Gloaguen que je cite ici, et qui était : "Bertrand Cantat"

"[...] Je veux juste témoigner que la vie n’est pas simple et que de tenter de la circonscrire dans des jugements de peu de mots, ou au bénéfice d’une cause, aussi louable soit-elle, est totalement vain. Et qu’il n’y a pas lieu de faire concurrence entre les douleurs. [...]"

Elle est si belle cette note, que l'on voudrait bien qu'elle serve à mettre un terme définitif aux grattages de plaies qui ne vont pas manquer dans les media ces prochains jours. L'une des conditions de la mise en liberté provisoire légale du meurtrier, c’est la non communication à propos de l'affaire. On comprendra que Bertrand Cantat soit contraint au respect de cette condition, et que certainement, il y soit profondément et naturellement enclin. Sans leur faire un procès d’intention, espérons (naïvement ?) que les media résistent aux tentations et aux sollicitations qui leur viendraient, me dit-on, de la curiosité malsaine et insistante du public les contraignant à publier n’importe quoi pour la satisfaire. Moi je croyais que c’était surtout la faute à leur business model, pour certains au moins d’entre ces media…

On lira aussi le billet de Maitre Eolas sur la liberté conditionnelle et le cas Cantat.


[rencontre] Sven, 1m90, cheveux courts avec des lunettes

Sven s'était décrit ainsi et m'avais demandé comment il pourrait me reconnaître, quand je lui avais donné rendez-vous à l'EnclRemembrancesos du Temps, le 12 octobre à 19 heures. Je lui avais dit que je ressemblais à mon avatar et que j'aurai à la main le petit livret blanc où sont imprimés les souvenirs de Charles Bayard, mon père.

Notre rencontre faisait suite à un commentaire de Sven sur cette note .

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[coup de coeur] Cityssimo

Bonjour MME RICHARD,

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Stéphanie Munck
Responsable Clientèle Cityssimo

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C'est aussi simple que cela ! Et ça marche ! Et c'est gratuit !

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Imagine

Si je te raconte que la famille qui marchait devant moi vers la Poterne des Peupliers était constituée des parents, chacun avec une poussette occupée, et de trois petits, dont l'un sur un tricyle, tu vois quoi, toi, tu imagines qui ?

- Une gentille petite famille nombreuse, bon chic bon genre, voire aristo-catho un peu gênée aux entournures, mais so chic, comme on en voit au parc Montsouris le dimanche ?

Ben t'as tout faux. Eux qui marchaient devant moi étaient sales, tristes et sans âge. Les enfants, petits, malingres, mal habillés, les bébés dans les poussettes, barbouillés de poussière, morveux. J'ai d'abord dépassé la maman entourée des plus grands, le papa était quelques mètres devant. J'ai cru que c'était l'état de la poussette déglinguée qui expliquait sa progression malaisée sur le trottoir pourtant sans obstacle. Puis, arrivée à sa hauteur, j'ai compris à l'odeur de l'alcool que le papa titubait parce qu'il était complètement saoul. Ils ont continué leur chemin et je les ai retrouvés à la station du tramway. Ils sont montés avec les poussettes et le tricycle, sans  bousculade,  sans un  mot, sans un cri,  ni un rire. A Cité Universitaire ils se sont préparés à descendre avec la foule des voyageurs du RER B. Quand je me suis approchée de la maman avec deux tickets restau, une petite main crasseuse s'est tendue et la petite fille a eu l'air de recueillir un trésor. Ils n'avaient rien demandé, ils n'ont presque rien eu.

Imagine le futur de ces cinq petits d'homme.


Je vous écris sous la menace..

... d'une dangereuse cascadeuse qui se disait mon amie. Sous le prétexte de me filer une patate chaude, elle me balance un plat de nouilles froides, et exige que je vous écrive  :Unmot

Comme dans tout réseau clandestin qui se respecte, elle veut me faire croire qu'elle est elle-même l'innocente victime d'un odieux  manipulateur qu'elle ne peut pas dénoncer, ben voyons.

Mais ses sévices ne s'arrêtent pas là. Elle m'intime l'ordre de désigner quatre nouveaux otages qui devront être exécutés s'exécuter :


  1. mamz'Elle (pour ses talents de mise en lettres)
  2. Pascale (pour qu'elle nous dise quoi faire avec les nouilles qui restent)
  3. Mandor (pour son inépuisable empathie)
  4. eMeRY (pour son énorme... carnet d'adresses)

Mes amies et amis, vous comprenez ce qu'il vous reste à faire, soyez courageuses et courageux, et allez acheter un paquet de patalphabets. [voir la mise a jour du lundi 8 octobre : Vero destocke]

En parlant de mot, avez-vous lu le dernier billet sur leblasepointnet ?

Et dans un autre style remarquable aussi, celui de plancton ?