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12 notes en mars 2005

Coeur de papillon

Lundi de Pâques, soirée pizza-télé, une résurrection

D'abord le JT de tf1 pour l'intervention de Delphine. Mais avant, le choc du cauchemar récurrent de Sumatra. Pas vrai. Pas encore. Pas eux. Les nouvelles ce matin sont presque rassurantes.

Le sujet sur les blogs était évidemment au format échantillon, mais il était, et Delphine et Cyril, très bien.

Après, France 3 pour le film de Didier Varrod sur Véronique Sanson.

J'avais été fan de VS jusqu'à Panne de Coeur, puis je l'avais oubliée. Une fin d'après-midi il y a quatre ou cinq ans, nous étions voisines de bac chez un coiffeur parisien. Je me souvenais d'elle accrochée à sa coupe de champ (oui, chez le coiffeur), pathétique, abimée, trébuchante. Cela m'avait bouleversée, choquée, peinée. Ce jour-là, je la voyais déjà rejoindre Piaf, Fréhel, Billie Holiday, Janis Joplin, et d'autres, au firmament des étoiles calcinées par les chagrins et les alcools de leurs vies.

Pendant longtemps, Véronique Sanson n'a pas su, pas pu, ou pas voulu faire le tri entre amours, musiques et alcools. Son talent, son inspiration, son succès naissaient de leurs imbrications fatales. Un jour, il n'y a pas si longtemps, elle a accepté de démêler la pelote. C'est ce qu'elle raconte si bien dans ce bel entretien filmé.

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Les annonces

... qui nous transportent...

Metro

Dans le métro, sur le quai :
- [jingle suivi par une voix amplifiée enregistrée] Les pickpockets sont susceptibles ...
Stop, je n'écoute pas la suite, une houle d'hilarité silencieuse me secoue, chaque fois.


crédit photo : M. B. ecole-plus.com
une station

Cette image est peut-être protégée par copyright.

Dans la rame, stoppée dans le tunnel :
- [le conducteur, au micro] Nous vous demandons de bien vouloir patienter.
- [des voyageurs dont moi, in petto] Et qu'est-ce qu'on peut faire d'autre, hé, du schnock ?

Sur  la ligne 14, en arrivant à Madeleine :
- [une voix féminine enregistrée, suave et chantonante]  Ma-de-lei-ne, Ma-de-lei-ne.
-
[moi, in petto]
Elle aime tant çà-ah !

Bus_1Dans le bus 62, lorsqu'il arrive à l'arrêt Javel :
- [une voix féminine enregistrée, suave et chantonante]  Ja-vel, Ja-vel
-
[moi, in petto] Ja vais l'dire à tout l'monde !

crédit photo : Frank Horvat Photographie1999, un journal photographique - Mercredi 20 janvier, Paris, Autobus ligne 72
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Cette liste d'annonces est ouverte, merci de vos contributions gracieuses pour la compléter.


Mon blogue ma muse

sur les nombreux étonnements, les grandes joies et les petites peines  d'une blogueuse

Si, attiré par le titre de cette note tu espères une ode épique et toque, passe ton chemin. Ce titre, c'est juste  un pauvre jeu de mots laid,  pour faire tendance. Tu noteras aussi que je suis passée au tutoiement. C'est mon choix.  Au passage, c'est quand même moins pratique que le vous, si on ne veut pas être contraint à choisir un genre dominant au détriment de l'autre, ou à faire des acrobaties typographiques du style "Si, attir[é|ée]...". Je ne suis donc pas certaine ne de ne pas revenir plus tard sur ma position du jour, pourtant  inspirée par une discussion fort intéressante à ce sujet, chez Pierre Bilger.

J'ai démarré ce blogue le 10 décembre 2004, et sa variante professionnelle le  31 janvier 2005. Au fil des semaines, puis des mois de pratique,  ce qui ne faiblit pas, bien au contraire, c'est  cet  engouement, cet  amusement qui peut aller jusqu'à la jubilation de retrouver mon blogue presque quotidiennement, voire plusieurs fois par jour. Je sais bien que ce n'est pas très original. Je n'étais pas à Boulogne ce samedi, mais c'est évidemment ce qui ressort en premier des comptes rendus des camarades blogueurs. Si c'était seulement ce plaisir qui nous rendait accros à nos blogs, nous aurions beaucoup de mal à répondre aux critiques visant nos tendances à l'infantilisme, au narcissisme,  au voyeurisme, à l'égocentrisme, à l'exhibitionisme (je compte sur les commentateurs zélés pour rallonger cette liste).  Soyons clairs, je trouve tout à fait légitime et enrichissant de vouloir bloguer pour le plaisir, juste le plaisir, et rien que le plaisir. J'ai commencé pour ça, et par ça.

Si il y a une suite à l'introduction de cette note, c'est parce que je veux y parler un peu longuement de ce qui va au delà du plaisir  de bloguer,  de ce qui donne pour moi, encore plus de valeur a l'exercice : vous, toi, elle, nous.

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Prime Time

prin tans, premier temps, primavera , primevoire, primevère

A Audrey, éclose le lundi 21 mars 1983, jour du printemps

Printemps_2

La date du printemps est variable.  Cette année c'est aujourd'hui, dimanche 20 mars. En 1983, le premier jour du printemps tombait le lundi 21 mars.  Comme l'ont déjà dit plusieurs mamans blogueuses, nous  sommes capables de revivre chaque minute du jour de la naissance de notre premier bébé (ok, Clément, du second aussi !). Il faisait très beau. Un peu avant midi la salle de travail (sic) etait inondée de soleil.  Je n'oublierai jamais cette dame que je voyais au loin à sa fenêtre d'un immeuble banal. Elle se penchait au dehors pour secouer son chiffon à poussières, et c'était comme si elle te saluait joyeusement, toi qui allait naître dans quelques minutes. Ton papa  parlait beaucoup. Je me souviens qu'il discutait politique avec le médecin anesthésiste qui surveillait la péridurale. Pas très concernée à cet instant, j'ai oublié de quelle élection ou de quel referendum ils parlaient tous les deux, au-dessus de mon encore gros ventre.   

La maternité s'appelait La Montagne. Le lendemain, mardi 22 mars 1983, il neigeait sur Courbevoie. 


La Lame, le making-off

Vendredi soir dernier dans le TGV de Paris à Nantes, j'avais trouvé sur mon siège le petit journal institutionnel édité par la SNCF avec José Garcia en couverture, et un article d'une dizaine de lignes sur Le Couperet (vu et bien apprécié). Je confesse avoir pompé les deux lignes depuis "Il envisage avec le sérieux du désespoir" jusqu'à "une rouerie à peine croyable" dans ce papier pour ma note, que j'ai écrite au crayon sur un bout de papier, puisqu'à Missillac je n'ai pas d'accès à Internet. J'avoue m'être fait plaisir en cherchant les noms des personnages et les clés correspondantes dans la blogosphère. Comme on dit, on ne prête qu'aux riches et aux puissants, alors je ne me suis pas gênée.

Dimanche soir au retour, je l'ai saisie et programmée pour être publiée lundi à 17 heures.

Maintenant, je confesse plus grave. Très peu sûre de mon coup, j'ai voulu m'assurer qu'au moins une ou deux des personnes IRL de mon histoire viendraient la lire. J'ai donc mis une note leurre pour piéger Monsieur Hum Hum, et ceinture et bretelles, j'ai fait lundi un commentaire sur sa note du dimanche. Promis juré, mon commentaire était sincère car sa note est mignonne comme tout, ce qui fait que je me sens encore plus honteuse, car ça a très bien marché...

A part ça pour le reste c'est un peu le bide, puisque Vinvin est au Pôle Nord (dixit), et que je n'ai pas réussi à choper Folie, ni Pascale, et que trop lâche, je n'ai rien tenté pour agripper Loïc.

Tu vois Mouche, l'abus de blogue est auto-puni :( mais pas autant que la coquetterie d'Adèle sur le pont de Nantes, heureusement.

Bon, n'attendez tout de même pas la sortie de La Lame, le tournage risque d'être très long, allez plutôt voir Le Couperet de Costa Gavras, et/ou lisez le roman de Donald Westlake.


La Lame

le synopsis du scénario de la mort qui tue

Lame_2Monsieur Juste Pinon est au chomage depuis un an.

Avant, il était VP Business and Comm chez Universal Blogs, en charge de l'animation des douze mille cinq cent trente sept blogs de l'entreprise. Après l'éclatement de la deuxième bulle Internet (1,5 fois plus grosse que la première) , son poste est supprimé, sa fonction externalisée et sous traitée par BlogSoft, une start-up qui se développe à toute vitesse sur les ruines encore fumantes des grands groupes high tech démantelés.

Louis La Moure
, le CEO charismatique de BlogSoft, est l'inventeur d'un business  model original et ultra performant : faire faire tout le boulot de sa boîte par les clients. Son mode de management est aussi insolite que novateur :  il choisit ses cadres dirigeants parmi ses clients les plus doués. Arsène Le Blanc, le roi des blogueurs, est ainsi devenu son Directeur Technique et bras droit.

Très vite une des idées noires de Juste Pinon va devenir son idée fixe : prendre la place d'Arsène Le Blanc. Il envisage avec le sérieux du désespoir d'éliminer tous ceux qui pourraient s'interposer entre lui et le poste qu'il convoite. Ses ruses sont d'une rouerie à peine croyable. Il commence par devenir client chez BlogSoft sous le pseudo ridicule de Zérozéro.

Assez vite, Juste Pinon se rend compte que ses statistiques de fréquentation et son indice de popularité, bien que tout à fait respectables, stagnent et le placent derrière deux blogueurs difficilement déboulonables :
¤ Pascal, l'artiste peintre branché, auteur de C'est moi qui lapin, et
¤ Lucette Maillard, la journaliste incorruptible de Technocratie Informationnelle et Cétacés.

Pour les éliminer, Juste Pinon n'hésitera pas à s'accoquiner avec :
¤ la sulfureuse
Mary Madelaine, blogueuse de folie privée de tout sens moral, et
¤ le terrible
Ivan Kakazatchok, qui attire toutes les curiosités malsaines, et les autres aussi, avec son blog scato et sexy.

Note de sevice service à l'attention des scénaristes :
A partir des données ci-dessus qu'il vous faudra respecter scrupuleusement sous peine de licenciement immédiat, imaginez les différentes méthodes de zigouillage que Juste Pinon va utiliser pour éliminer dans l'ordre : Pascal, Lucette, Arsène, Ivan et Mary.


Distribution des rôles principaux :
Juste Pinon          Thierry Lhermitte (en blond vénitien)
Louis La Moure    Nicolas Cage (sans sa moumoutte)
Arsène Le Blanc   Johnny Depp (rien à changer)
Mary Madelaine   Béatrice Dalle


Message personnel

Jiwenyu_2

Ji Wenyu, né à Shanghaï en 1959, diplômé en arts décoratifs, première exposition personnelle en 1997. Il pratique sans complexes un collage agressuf, sans craindre un trait vulgaire, entre l'art objet, les signes et les symboles du commerce mondial et les chromos touristiques chinois. Sur la gamme ambigüe des accumulations (ici ready-made de Marcel Duchamp vénéré comme une idole), on ne sait plus où passe la frontière du sarcasme. S'adresse-t-il à l'acheteur occidental dupé ou au nouveau riche chinois retourné comme un gant ? Mystère.
(In: Le Monde 2, n° 56, samedi 12 mars 2005)

Re-produit, 2003, huile sur toile, 114x162 cm


Cette image est peut-être protégée par copyright.


Lire, dit-elle

Les questionnaires tournants ne sont pas ma tasse de thé, je me suis fait gentiment piégée, et finalement, j'ai bien aimé...

En me passant le témoin, Delphine me dit que c'est parce que comme elle, j'ai trop de temps  pour lire. Pas faux, en théorie... Mais en fait depuis un an, je lis de moins en moins ;( Au début non, j'avais même tenté l'an dernier à la même époque de candidater pour le jury du Livre Inter... sans succès. Pourtant qu'est-ce que j'avais envie de me gaver de romans français et de ne penser qu'à ça pendant des semaines ! Mais aujourd'hui je ressens que pour lire bien et beaucoup comme avant, il faudrait que j'ai l'esprit le plus libre possible de toute vague angoisse, attente, idée grise, soupçon d'échec. Bloguer et chanter m'aident beaucoup pour ça, sauf que c'est autant de temps pris sur la lecture de livres.

Ce post me rappelle que j'ai eu envie d'essayer le bookcrossing, mais que je ne suis pas encore passée à l'acte. Avez-vous essayé comme Hubert ? à Paris ? Comment ça marche ?

J'ai écrit cette intro après avoir répondu aux 5 questions, donc extêmement frustrée, et avec plein de noms dans la tête que je n'ai pas pu placer. J'ai fait sec et [f]rigidement respectueux de la formulation de chaque question, sans déborder ni broder. Tant pis ? Tant mieux ? Je suis curieuse de voir comment vont s'en sortir mes 3 relayeurs (voir question 5, ci-dessous).

1. Combien lisez-vous de livres par an ?

Grosso modo 50-60 (hors bouquins métier, formation), dont une dizaine de relectures intégrales.

2. Quel est le dernier livre que vous ayez acheté ?

Pas vraiment un livre, si ce n'est le format (songbook, partitions musicales) : New Woman Jazz Collection: Twenty-two jazz songs transcribed from the original recordings by the latest female vocalists
Je m'accorde un deuxième essai : le guide Lonely Planet du Vietnam

3. Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

Pedigree, Patrick Modiano

Je lis tous les Modiano, de la même façon que je vais voir tous les films de Woody Allen. Tout pareil, je suis incapable de distinguer  entre eux les livres de Modiano, et  après coup les scenarii de Allen. Les histoires de l'un, les films de l'autre, se mélangent et se confondent dans des univers artistiques où j'aime me laisser engloutir sans trop réfléchir. Pedigree est magnifique. Dans la foulée, j'ai eu envie de relire Du plus loin de l'oubli.

Le prochain que je vais sans doute acheter  : Impuretés, Philippe Djian

4. Listez 5 livres qui comptent beaucoup pour vous ou que vous avez particulièrement appréciés.

Un jour rêvé pour le poisson-banane, Jerome David Salinger

C'est un recueil de nouvelles de 1950. J'ai lu tout Salinger il y a très-très longtemps, et ce qui est étrange et touchant c'est que cet écrivain au succès éclatant avec l'Attrape-Coeur, ou Franny et Zoe, n'écrit - ou du moins ne publie - plus rien depuis près de 40 ans, une sorte d'autisme artistique.

Alain Zannini, Marc-Edouard Nabe

Ce bouquin m'a scotcher [orth exprès]. Je ne peux pas me rappeler comment je l'ai choisi, peut-être après une émission littéraire à la télé. Je n'ai rien lu d'autre de lui, de peur d'être déçue. C'est un énorme roman autobiographique (?) écrit en 2000 sur l'île de Patmos ou MEN essaye d'échapper à son mal de vivre. MEN, également musicien, est le fils de Marcel Zanini, jazzman moustachu avec un petit chapeau rigolo.

84, Charing Cross Road, Helen Hanff

Une découverte pour moi, il y a deux ans environ. C'est un petit recueil des vraies lettres qu'Helen Hampf, universitaire américaine fauchée et bibliophile, a échangées entre 1940 et 1960 avec un libraire londonien attentionné et patient. Incroyable histoire de rien du tout, mais terriblement émouvante. La duchesse de Bloomsbury Street, récit de sa visite à Londres qu'Helen a écrit après la publication de sa correspondance est moins réussi, mais également touchant.

Un lit de ténèbres, William Styron

Lu il y a de nombreuses années, comme les autres romans de Styron, dont on disait qu'il était le successeur des grands de la génération perdue (Hemingway, Caldwell, Faulkner).

La Moustache, Emmanuel Carrère

Un des premiers romans d'un jeune écrivain doué (La classe de neige, L'adversaire). Il y  des livres qui font pleurer, et plus rares des histoires qui font peur. Là j'ai eu vraiment peur de tourner la page, à certains endroits...

5. A qui allez-vous passez le relais (3 blogs) et pourquoi ?

  1. François, parce qu'il me doit quelque chose qu'il ne sait pas qu'il me doit.
  2. Thomas, parce que je suis curieuse moi aussi.
  3. Mark, en espérant que si il pense à ce petit inventaire tout en courant, cela ne va pas accélérer son rythme cardiaque et bousiller son entraînement de marathonien (run fast and think slow, Mark!).

Allez, courage les garçons, ne laissez pas tomber ! Merci !

Marie-Françoise, si tu avais un blog (mais qu'est-ce-que tu attends ?), je sais que tu aurais aimé te plier à cet exercice imposé :)


Saint-Simon.xml

Saintsimon_1 J'étais aujourd'hui à la journée ADNX sur la conduite de projets de documentation XML (voir un court compte rendu sur mon blogue pro : simplydoc). Cette belle réalisation de la société Médusis donne accès à l'intégralité de la première édition collationnée sur le manuscrit original des Mémoires de Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon édition Chéruel (Hachette, Paris 1856). Elle met en oeuvre SDX, outil de recherche web pour corpus de documents XML (projet libre développé par la société AJLSM sous l'impulsion de la Mission de la recherche et de la technologie du Ministère de la Culture).


Fleur d'artifice

Jeu : a-ki-kelle-est-la-jolie-fleur-de-blogue ?

Merci à Jean Véronis pour nous avoir révélé les sortilèges de Christine Sugrue, cybermagicienne. Elle prend votre url dans le creux de sa main, souffle, et pffft, vos fichiers html, vos images et vos feuilles de style css se transforment en une improbable orchidée échevelée. Essayez !

Voici donc 3 fleurs (clic dessus, pour mieux les admirer). Retrouvez à qui elles appartiennent ? Solution, ici même, dans quelques jours...

premier indice : il y a 2 blogues dame, et 1 blogue monsieur
deuxième indice : ces 3 blogues font partie de mon blog-roll
troisième indice : les blogues de Jean Véronis, de 2LM, et le mien sont hors jeu

vendredi 11 mars  - résultats du concours que personne n' a fait, et en plus le lien vers organichtml.com est  cassé :(

la fleur de blogue n°1 est celle de MoonLiza
la fleur de blogue n°2 est celle de Vinvin

la fleur de bogue n°3 est celle de Nathalie

Moins poétique mais très poilant, la maraboutisation de blog via http://www.virtualsined.com/marabouts/mmm/index.php
Voir la note de Joel.... surprise !

fleur de blogue numéro 1 : Fleur1

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fleur de blogue numéro deux :

Fleur2

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fleur de blogue numéro 3 :Fleur3