Finalement, c'est beaucoup plus efficace que dans la chanson de Nougaro(*) .
Tu cries "Je t'en supplie, réponds, réponds" , et ils ne te laissent pas seule.
Merci pour les gentils encouragements reçus aujourd'hui. Cerise sur la bûche, vos commentaires m'ont permis de découvrir plein de blogues nouveaux, passionants, amusants ou touchants. Penser à faire une liste.
(*) "Je suis sous", alias "Oh Oh Marie-Christine", 1964
Aujourd'hui ma motivation de blogueuse est au plus bas. Je ne me sens pas capable d'exprimer autre chose que l'horreur et l'impuissance devant l'ampleur du désastre en Asie du sud-est. Je n'y suis jamais allée, mais j'ai vu les superbes reportages de Thalassa. Je me demande ce que eux vont dire et montrer dans leurs prochaines émissions. J'espère que cela sera digne et parlera de reconstruction.
Je veux bien faire ce que Loic Le Meur conseille et relayer le site de soutien aux victimes et aux familles, mais moi je le trouve difficile et technique, ce site. Je ne sens pas bien comment on peut s'en servir pour aider vraiment.
D'autant que je ne sais pas encore vraiment comment m'y prendre pour le faire lire, mon blog ! Je ne reçois pas de commentaires (dur pour l'ego). Il faudrait que j'ai une vraie ligne éditoriale, et j'en suis loin, c'est vrai. Disons, que cela va venir petit à petit, si je n'abandonne pas avant la fin de mon essai gratuit :(
Je viens de me relire avant de poster. Quel affreux catalogue de formules négatives (je ne sais pas, abandonner, difficile, dur, je ne sens pas, ...) ! A mettre sur le compte de la déprime ambiante ? Promis, juré, c'est fini, j'adopte un ton positif et dynamique, et je rase gratis, demain.
Cette abominable nouvelle catastrophe de Noel m'ôte l'envie que j'avais de faire un commentaire rétrospectif sur l'année 2004.
Charles (l'ami d'Audrey), ses parents, frère et soeur, sont partis vendredi dernier pour une semaine de rêve sur une petite île en Malaisie. Ils sont là-bas, indemnes heureusement. L'an dernier à la même époque leur famille avait été atrocement touchée par la catastrophe aérienne de Sharm-El-Sheik.
Aujourd'hui la vie est très belle pour Georges Malbrunot et Christian Chesnot, leurs familles et amis, et nous aussi.
Sinon, c'est aussi le titre du spectacle de Jean-Jacques Vanier (co-écrit et mis en scène avec François Rollin) que j'ai vu hier à l'Européen (jusqu'au 15 janvier). En pyjama et les pieds nus, ce gentil colosse aux airs de Pierrot ahuri raconte des histoires à mourir de rire puisqu'il y est question de l'interprétation des messages posthumes que lui envoient ses amis disparus. Allez le voir, et vous ne regarderez plus jamais comme avant les nuages, les chiens blancs qui traversent la rue, les endives, et l'amorce écossaise des rouleaux de scotch.
Bon allez, je raconte le scotch. Avant de disparaître tragiquement enseveli par un manteau neigeux (JJV raconte aussi l'ensevelissement volontaire du petit Martin sous les manteaux-pas-neigeux que les nombreux invités de ses parents balancent sur le lit conjugual), donc, son copain skieur avait choisi comme signe de mettre une amorce écossaise au début d'un rouleau de scotch (au début-début, c'est à dire au fond) pour prévenir les amis que l'au-delà valait bien le détour. Facile à dire, pas facile à faire, et encore plus difficile à vérifier... Résultat, on ne peut jurer de rien, et si on ne reçoit pas de signe cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas eu un d'envoyé, ou si. De là à dire que le langage des signes est impossible à interpréter... mais ce qui est sûr en tout cas, c'est que la loi des séries n'existe pas.
Pour les groupies de JJV, il faudra chercher les toutes petites références au précédent spectacle, "L'envol du pingouin". Moi j'en ai relevé deux (le musée du débarquement, l'escargot), mais peut-être que Napoléon remplace à lui tout seul de Gaulle et Eisenhower ? Il y a un paquet d'années, j'avais vu JJV jouer formidablement deux petites pièces de Tchekhov. Le texte de son nouveau spectacle est déjà un bijou en lui-même, mais JJV est en plus un très grand comédien qui en multi-décuple les effets comiques par la force de son expression. Ce n'est vraiment pas un "spectacle d'homme unique" comme un autre, c'est un spectacle unique joué par un homme qu'on aimerait vraiment voir beaucoup plus souvent sur scène. Comme tous ses fans, j'attends sa prochaine participation/apparition dans un film de Manuel Poirier.
En ce moment, JJV délire gentiment tous les dimanche matin sur France Inter dans l'émission de Kriss, ça vaut le coup d'y tendre le coin de l'oreille, vers 11 heures 30, midi.
Hier midi, au restau. La dame à la table à côté parle très haut et très fort ce qui donne encore plus de saveur à ses propos sur le thème "plus personne n'écoute personne, tous rien que des égoistes qui font semblant de s'intéresser à la conversation, alors que moi ..., et les hommes, j'te dis pas, c'est encore pire".
Le restau, c'est le "5ème Sens", au dernier étage du grand magasin Etam, rue de Rivoli, (anciennement Samaritaine, rebaptisé "Cité de la Femme" !). Très bon, pas trop cher, jolie vue sur les toits de Paris, j'y fais souvent des déjeuners de copines.
Rectificatif , jeudi 6 janvier 2005 - Amies, soeurette, fi-fille, mauvaise nouvelle, ils ont fermé le restau et ouvert un Lina's à la place. No way! Je me mets à la recherche d'un nouvel endroit aussi sympa. Je vous tiens au courant.
Dimanche soir, Paul nous montre le téléphone qu'il vient d'acheter à Beyrouth. Ce n'est pas un 3G, mais il offre quelques fonctionnalités originales, vues d'ici (Missillac, Loire-Atlantique) :
Je ne suis pas très à jour des gadgets techno existants et si ça se trouve les horaires des marées sont déjà dans tous les téléphones bretons, avec le cri du goéland pour sonnerie de rappel.
Est-ce par :
Un coquetèle de plein d'envies et raisons diverses. Et surtout, cela faisait quelque temps que j'admirais les weblogueries d'amis très doués, en me disant qu'en plus ils avaient l'air de pas mal s'amuser ce faisant.
Donc ce matin, j'ai revisité mes grands modèles (par exemple les weblogs de Mark Craig , Norman Walsh, Loïc Le Meur ), et cela m'a conduit tout doucètement à signer pour l'offre d'essai TypePad, minimum mais sans doute suffisante.
Ce premier blogue va me servir de bac à sable pour éprouver ma résistance à l'exercice. Déjà, je sais que je n'entrerai pas en compèt avec les grands blogueurs, et que 1 à 2 notules par semaine me semblent une ambition raisonnable pour le moment. A mardi donc, peut-être.