Malgré son titre à la Claude Levi-Strauss, ce billet ne devrait pas donner mal à la tête.
Mal au cœur ? Non plus.
La mode des desserts évolue, au restau comme à la maison. Hier nous goûtions des charlottes, des tiramisu, des crèmes brûlées. En attendant demain et la pâtisserie moléculaire, nous dégustons des crumbles.
Aujourd'hui l'importante question que je pose est donc :
le dessus d'un crumble doit-il être dur ou mou ?
Il en est des consistances comme des couleurs, tous les goûts sont dans la nature, la mienne, la sienne, la tienne.
Moi je préfère le croustillant, le croquant. Mais techniquement cela impose que le dessert crumblé soit servi à température ambiante. Ceux qui aiment mieux le crumble mou le serviront tiède après l'avoir passé au four. C'est le beurre qu'elle contient, qui en fondant ramollit la pâte à crumble quand on la chauffe. Pour un crumble croquant, on cuira la pâte à part et on l'émiettera au dernier moment sur le dessert, comme un sablé (d'ailleurs pour les jours de grande flemme, émietter un galette bretonne, des spéculos ou du short-bread, est un workaround satisfaisant) .
Ceci est mon premier billet de cuisine ! J'ai même créé une nouvelle catégorie tout spécialement. Tant pis si c'est le premier et le dernier du genre.
Dans la suite de cette note, la recette et l'inévitable photo : panna cotta et compotée de pommes crumblée.
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